X X IX e L eçon. Génération,
puce est alors immédiatement au devant de ce
(dernier , et compris dans le même sphincter,
comme dans les didelphes , ou un peu moins rapproché
de la même ouverture, et hors du sphincter
de l’anus , comme dans les rongeurs.
Ces positions variées qu’affecte la verge des mammifères
sont sans doute en rapport avec le mode
de coït auquel ils sont soumis , mais elles paroissent
encore tenir à la longueur proportionnée de cet
organe. Dans les ruminons , qui ont la verge Irès-
alongée, dans les solipèdes et plusieurs pachydermes
, il falïoit qu’elle pût s’étendre le long du
ventre, tandis que dans les didelphes et plusieurs
rongeurs où elle est plus courte , propoition
gardée, elle n’auroit pu s’avancer jusque-là.
Les quadrumanes 3les carnassiers, les chéiroptères,
les plantigrades ont cet organe médiocrement
long. H est court, comme nous venons de le dire,
dans les didelphes et la plupart des rongeurs ; dans
les carnassiers digitigrades et les phoques parmi
les amphibies. Dans les cabiais et les agoutis ,
sa longueur proportionnée paroît à-peu-près la
même que dans les premiers.
Sa forme générale ne varie pas moins que sa position
et sa longueur. H est grêle dans le sanglier
et les ruminans ; gros et cylindrique dans les solipèdes
, l’éléphant et le lamantin; gros et conique
dans le marsouin et le rhinocéros ; gros , conique
efcapplati daus le dauphin ; à-peu-près, cylindrique
dans les quadrumanes , les rongeurs , courhé en *
dans le raton, etc. Nous reviendrons sur ces Formes
en parlant du gland qui compose souvent à lui seul
la partie de la verge qui paroît au-dehors, et en
décrivant l’os pénial dont la figure détermine quelquefois
celle de la verge.
2P. Du corps caverneux.
Ce corps donne au pénis des mammifères la roi-
deur nécessaire pour qu’il puisse être introduit
dans les parties sexuelles de la femelle. Il forme
seul la très - grande partie de la portion de cet
organe qui se trouve hors du bassin.
Son origine est, dansVhomme, a chaque branché
de l’ischion , un peu au-dessus des tubérosités de
cet os , par deux racines qui adhèrent fortement 4
ces branches, et dont les parois externes semblent
confondues avec, leur périoste. De-la ces deux racines
se rapprochent l’une de l ’autre , en s eleVant
vers l’arcade du pubis, et se réunissent bientôt
pour ne plus former qu’un seul corp^ cylindrique ,
ayant en-dessous une large rainure dans laquelle
s’introduit le canal de l’uretre, et, en - dessus ,
un sillon moins profond , le long duquel marche
la veine dorsale de la verge. Ce corps se termine
au gland ; c’est proprement un composé de deux
demi-cylindres creux , dont la cloison mitoyenne,
qui devroit résulter de leur réunion, n’est complète
que dans une partie de leur étendue , et ne se voit,
dans le reste de leur longueur, que le long de la
paroi supérieure. Il n’a donc, en effet, qu’un®
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