
 
		à  la surface de la substance interne.  Celle-ci  forme  
 le  noyau  de  la  glande $  son  tissu  est  générale-  
 plus mol  ,  et  sa  couleur  d’un  brun foncé.  Cependant  
 il  est  des animaux  chez  lesquels  elles ne  sont  
 pas  séparées  d’une  manière  aussi  tranchée.  Nous  
 avons  déjà  dit  que dans Véléphant  on  ne  pouvoit  
 guérès  les  distinguer,  de meme que  nous  avions  
 eu  peine à reconnoître dans les  reins les substances  
 corticale  et  tubuïée.  Au  contraire ,  dans le  coati,  
 la section  y  faisoit  voir trois substances y une grise ,  
 formant  le  noyau ,  entourée  d’un  ruban de  substance  
 brunâtre,  qui étoit  lui-même  enveloppé d’un  
 ruban  plus  large de substance d’un  blanc  jaunâtre.  
 On  en  distingue  également  trois  dans  le  cochon  
 à!Inde  et  dans  d’autres  rongeurs  ( le   surmulot,  
 par exemple  Ji On pourroit même en compter cinq,  
 suivant  l’observation de ML J.  T. Meekel, en supposant  
 que  la  différence  de  couleur  suffise  pour  
 les  distinguer. 
 Nous  n’y  avons  généralement  pas  trouvé  de  
 cavité  distincte  des  reins, même  dans  lé  boeuf et  
 le  cheval. 
 Exceptons  cependant  celles  de Y éléphant  qui,  
 examinéés  dans  l’état  frais ,  nous  ont  présenté ,  
 âpres  les  avoir  fendues  dans  la  longueur ,  trois  
 petites  poches,  revêtues  d’une  membrane  très-  
 déliée  ,  blanche  , e t   ne  présentant  aucun  ôrifiee  
 de  vâisseàux.  Cette  membrane  étoit  parfaitement  
 lisse à sa surface libre  ,  qui  paroissoit enduite d’un  
 liquide muqueux  transparent'.  Le  fond  d’une  de  
 ces  poches  avoit  un  petit  trou  , qui  communiquoit 
 dans une  quatrième poche occupant  le lobe interne '  
 et  postérieur  de  cet  organe. 
 La veine capsulaire forme généralement dans l’intérieur  
 de ces glandes, par son grand diamètre, une  
 sorte  de  réservoir,  qui  quelquefois  est  double  ou  
 triple,  lorsqu’elle  se  divise  en  autant  de  grosses  
 branches ,  et  dont les parois sont percées de beaucoup  
 d’orifices  par  où  lui  arrive  le  sang des  plus  
 petits  rameaux.  Ce réservoir  veineux ,  ou le tronc  
 de  la  veine  capsulaire,  commence  ordinairement  
 au centre de la glande.  Il est sans valvule et s’ouvre,  
 après un  court  espace,  soit  dans  la  rénale  de  son  
 côté,  soit dans  la  veine^cave, de  sorte  qu’on  seroit  
 tenté  de  croire  que  le  sang  de  l ’une  ou l’autre  de  
 ces  veines  peut  refluer dans  la  glande  surrénale ,  
 pour  peu  qu’il  ait  reçu  -une  impulsion  plus  forte  
 que celui que  renferment les veines  capsulaires. 
 Les  artères  rénales  leur  fournissent  ordinairement  
 leur  principale  artère ,  qui  naît  cependant  
 quelquefois  de  l’aorte  ou  du  tronc  coeliaque. 
 C.  Dans  les  oiseaux. 
 Les  glandes surrénales des oiseaux nous parois-  
 sent d’une proportion encore plus petite que dans  le  
 plus  grand  nombre  des  mammifères  .Elles  sont  
 placées  sous  l’extrémité  antérieure  des  reins, de  
 chaque côté de la  veine-cave et de  l’aorte  ,  et  elles  
 tiennent  à  la première par la veine  capsulaire  qui  
 s’y  rend  immédiatement.  Leur  couleur  est  d’un  
 jaune  orangé  à  l’intérieur  comme  à  l’extérieur , Q 4