muscle dont les fibres tirent leur origine de l’oblique
ascendant, traversent l’anneau suspubien, et suivent
le cordon des vaisseaux spermatiques jusqu’au testicule
sur lequel elles s’épanouissent : c’est le cré-
masler.
Ces organes ont pour seconde enveloppe un prolongement
du péritoine, qui se comporte à leur
égard comme tout le reste de cette membrane à
l’égard des viscères abdominaux ; c’est-à-dire, que
c’est un sac fermé, ou à peu près, dans l’adulte,
qui les contourne et leur adhère dans une partie de
la surface externe de ses parois , repliée pour cela
dans l’autre partie qui reste libre.
Leur tunique propre se distingue par sa blancheur,
qui l’a fait appeler albuginée , par son tissu
ferme et serré, et par sa texture fibreuse.
Les testicules proprement dits, ont une forme
ovale : ils supportent, du côté externe et supérieur,
un corps de figure irrégulière , plus mince dans
sa partie moyenne que dans ses deux bouts, auquel
on adonné le nom d’épiclidyme.
Leur substance, de couleur grisâtre, n’a présenté,,
examinée avec soin, qu’un ïascis de vaisseaux fins
extrêmement nombreux , remplis de liqueur séminale
et entrelacés des vaisseaux sanguins, de
lymphatiques, et sans doute de beaucoup de filets
nerveux. Plusieurs des premiers se rendent dans
l’épididyme à travers le corps d’bygmore, dont la
substance compacte forme une saillie longitudinale le
long de la, paroi interne de l’aîbuginée qui répond
à l’épididyme. Il part de ce corps un assez grand
nombre de filamens ou de lames qui séparent les
conduits séminifères en faisceaux , dirigés en travers
, et vont se fixer dans les points opposés de l’al-
buginée. C’est de ce même corps que rayonnent une
partie des vaisseaux sanguins qui pénètrent dans la
substance du testicule : il semble encore le rendez-
vous des conduits séminifères qui paroissent converger
vers lui.
L ’épididyme lui-même n’est formé que d’un seul
canal extrêmement délié , qui reçoit la semence des
conduits efférens qui composent, en partie , le corps
d’hygmore. Ce canal grossit vers la partie inférieure
du testicule, prend des parois plus consistantes,
cesse bientôt d’être tortueux, et devient canal déférent
, ou le canal excréteur de la semence $ il
remonte vers l’anneau suspubien , passe dans l’abdomen
à travers cet anneau , s’enfonce dans le bassin
en suivant la face postérieure de la vessie et en
se rapprochant de son semblable, jusqu’à ce qu’il
arrive à la partie inférieure de la vésicule séminale
de son côté , se joint à son canal excréteur , et
communique par son moyen avec le canal de
l’urêtre.
Les spermatiques sont les principales artères que
reçoivent les testicules. Elles naissent ordinairement
de l’aorte après les rénales, à quelque distance
l’une de l’autre, et se portent en dehors et en
bas pour gagner le cordon des vaisseaux spermatiques
: elles formeilt dans ce cordon deux faisceaux