2 7 2 X X X e L eçon. Excrétions,
mateus paru ) , le dragonneau ? ( callionymus
dracunculus), dansplusieursperce-pz’erms? (bien-
nius superciliosus et viviparus ), dans les cépoles ?
les sucets ? les chabots, suivant B lo ch ; dans les
pleuronectes, dans le maquereau (scomber scom-
brus ). Nous mettons un point d’interrogation après
toutes les espèces de cette liste , où nous n’avons
pu encore vérifier le fait , parce que les contradictions
qui existent à cet égard parmi les auteurs,
doivent jeter des doutes sur l’exactitude de leurs
observations. Ainsi Bloch dit n’avoir pas trouvé
de vessie natatoire dans le gymnote électrique,
tandis que Hunier l’indique dans plusieurs figures
des organes électriques de ce poisson. Redi nie la
présence de cet organe dans Vuranoscope-le-rat
(uranoscopus-scaber ) ; mais, selon nous, il en a
un divisé en deux portions, comme la vessie de
la carpe , etc. Une des singularités les plus remarquables
doi, l’histoire de la vessie natatoire , est
qu’elle existe dans certaines espèces d’un même
genre , et qu’elle manque dans d’autres. On l’a
trouvée, par exemple, dans plusieurs scombres
( sc. amia , trachurus ) ; tandis qu’elle n’existe pas
dans le maquereau, comme nous nous en sommes
assurés. Ces observations infirment, à notre avis,
parmi. plusieurs autres , l’importance qu’on a
voulu lui donner dans la vie des poissons , en
lui faisant jouer un rôle essentiel dans la respiration
; elles prouvent au contraire que la vessie
natatoire ne doit être considérée que comme un
organe
organe accessoire du mouvement, dont la présence
indique une perfection de plus, et dont le défaut
peut être compensé par d’autres moyens. On auroit
tort conséquemment, de conclure dans tous les
cas , que les mouvemens particuliers qu’elle favorise
doivent être mal exécutés par les poissons qui
ne l’ont pas : ceux qui présentent à l’eau une large
surface, tels que les pleuronectes, les raies, etc.
pouvoient se passer facilement de ce moyen ; il
pouvoit aussi être remplacé très-avantageusement
par une grande force dans les muscles de la queue ,
comme dans les squales, etc. Mais si ni l’une ni
l’autre de ces compensations n’existe, alors le poisson
qui en est privé, est évidemment destiné à nager
au fond des eaux, ou même à s’enfoncer dans la
vase : tels sont lès lamproies , etc.
Son volume proportionnel, dans les différentes
espèces, confirme d’ailleurs ces réflexions.
Lorsqu’elle existe dans les poissons qui ont les
moeurs que nous venons d’indiquer, c’est-à-dire qui
vivent au fond des eaux et ne s’élèvent pas vers
leur surface, elle est généralement très-petite ; les
anguilles, etc. nous en fournissent plusieurs exemples;
elle a au contraire un très grand volume dans
ceux qui ont besoin de nager avec vitesse, dans
tous les sens, pour atteindre leur proie, ou pour
se soustraire à leurs ennemis. Son plus grand développement
est même évidemment en rapport,
dans quelques cas, avec le poids, ou plutôt avec
la pesanteur spécifique plus considérable de lani-
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