5o X X IX e Leçon. Génération.
teur, des organes d’accouplement, et des organes
éducateurs. Les deux premières classes se divisent |
en organes mâles et femelles. La troisième n’ap- r
partient qu’aux femelles.
Tel est l’ordre que nous suivrons dans leur
description.
P R E M I È R E S E C T I O N .
Des organes préparateurs et conservateurs.
Ces organes sont de deux sortes, suivant qu’ils
appartiennent aux mâles ou aux femelles. Les premiers
préparent la semence , ou quelqu’autre humeur
avec laquelle celle-ci doit être mélangée , ou
la tiennent en réserve. Les seconds servent au développement
et à la conservation des germes.
A R T I C L E P R E M I E R .
Des organes préparateurs et conservateurs dans
les mâles des animaux.
C e sont, dans ceux où cet appareil d’organes est
le plus compliqué , i°. les testicules, qui préparent
la semence et la conduisent, soit dans un réservoir
particulier , soit dans un canal, d’où elle est de suite
transmise au-dehors, soif dans un cloaque duquel
elle est cle même rejetée -, 2°. les vésicules séminales
} qui lui servent de réservoir y 3°. les prostates;
et 4°. les glandes de Cowper , qui séparent
Sect. I. Art. I. Or g. préparât, mâles. n
une humeur d’une nature quelconque, destinée à
être mélangée avec la première pendant le coït.
I. Des testicules,
Ces organes ne manquent que dans les dernières
classes du règne animal, où la génération se fait
par une simple division des parties, ou par bourgeons.
On les trouve dans tous les animaux vertébrés;
et parmi ceux qui sont sans vertèbres, dans
les mollusques y les crustacés, les insectes et
plusieurs vers. Mais leur nombre, leur structure
et leurs rapports sont loin d’être les mêmes dans ces
différentes classes.
A. Dans l ’homme.
Les testicules sont au nombre de deux, comme
dans les animaux vertébrés. Ils sont suspendus au-
dessous du bassin dans une espèce de bourse ou de
scrotum , qui n’est autre chose qu’un prolongement
de la peau. Cette bourse a sa surface extérieure
hérissée de poils épars , et elle est doublée par un
tissu cellulaire cotonneux, qui ne contient jamais
que très-peu de graisse, et se distingue encore,
ainsi que la peau du scrotum, par sa grande contractilité
, au moyen de laquelle celle-ci se fronce
d’une manière extrêmement sensible. Ce tissu enveloppe
les testicules, et forme entr’eux une cloison
qui les sépare. Outre le mouvement que leur imprime
son action , ou celle de la peau du scrotum
en général, ils peuvent encore être soulevés par un