(Irisent l’érection, Mais il tient en meme temps de
la nature du gland par la peau délicate et extrêmement
sensible qui enveloppe sa pointe, et par
un {«répuce qui ne l’entoure pas à .la vérité, mais
le recouvre seulement et descend sur ses côtés.
Il oTf se joindre à deux espèces de petites lèvres
appelées nymphes , parce qu’on leur a attribué
l ’usage de diriger le jet de l’urine , qui tiennent
encorg au corps même du clitoris par deux petits
freins , et bordent la moitié supérieure de la vulve
en - dedans des grandes lèvres. Elles sont d’un
rouge vermeil chea les jeunes filles, et brunâtres
chez les femmes qui ont eu des enfans , formées
de lames cellulaires et de vaisseaux sanguins qui
les rendent susceptibles .d’une certaine érection ,
et d’une membrane muqueuse délicate et très-
sensible , sur laquelle on remarque des papilles,
comme à celle du gland de la verge.ou du clitoris.
En suivant, sous ce dernier, la paroi supérieure
de la vulve, on trouve bientôt l’orifice du canal
de l’urètre. C’est immédiatement en arrière de cet
orifice que commence proprement le vagin , au-
delà de l’hymen , repli membraneux , plus ou
moins large, de même nature que la membrane
interne de ce canal, rougeâtre , sensible comme
elle, qui forme une cloison irtrompleite entre le
vagin et la vulve, et rétrécit plus ou moins l’en-
tréa du premier. Ce repli est ordinairement sémi-
ftwiaire , alors les comaes se terminent près de
i ’oriilee de l’urètre. D’autres fois il fait tout le
tour du vagin , et présente une largeur presque
égale dans toute son étendue. Mais il n’existe que
chez les femmes qui n’ont pas souffert les approches
des hommes ; il se déchire et disparoît
par c„ette cause, et l’on ne trouve plus à sa place
que des caroncules charnues , rouges et quelquefois
cajleuges.
Le vagin , dont nous avons déjà indiqué l’étendue
et la situation , est formé de parois très-
extensibles , composé d’un tissu cellulaire serré,
pénétré de beaucoup de vaisseaux sanguins , et
dans lequel on distingue des fibres longitudinales
et d’autres circulaires, que plusieurs anthropolo-
nfistes s,oijpçonnent être de nature musculaire.
Les vaisseaux sanguins forment d’ailleurs autour,
de spn, origine, un plexua remarquable, large d’environ
deux centimètres, et il, est embrassé dans,
cette partie par deux muscles qui descendent sur
ses, côtés, de dessous le corps du clitoris , et vont
se joindre irfférjeuremeut au traxisverse dupériné*
çt à l’extrémité antérieure dp sphincter externe
de l’anusi. La membrane muqueuse qui tapisse ses,
paruis est remarquable par le grand nombre de
rides, et de plis qu’elle présente ,( et qui ont sans
doufe pour double usage d’augmenter les frotte-
mens lors du coït, et de favoriser l’extension du
vagin à l’instant de l’aecouefiemenJ:.. fl y en a de
transversales plus nombreuses, et plus larges vers
le comjneircement du vagin , et de ffmgitudinaies,,
dont deux plus, remarquables régnent sur les parois