Dans le silpha atrata , les tubes sont au nom-
bre de sept ou huit, contenant chacun quatre oeufs.
Ceux-ci ne grossissent que dans les branches de
I oviductus , qui sont fort larges.
Dans Y hydrophile,les tubes sont très-nombreux,
et forment deux grappes ovales très-épaisses ; au
tour de la base de chaque grappe sont cinq longs et
gros vaisseaux sécrétoires, qui contiennent une liqueur
verte.
Les papillons ont de chaque côté quatre très-
longs tubes remplis d’une grande quantité d’oeufs,
et formant, sur-tout dans les espèces fécondes,
des chapelets cinq ou six fois plus longs que le
corps. L ’oviductus commun est si court qu’il est
à-peu-près nul ; il reçoit une ou deux vésicules ,
et deux longs vaisseaux. M a lp igh i, Swammer-
dam , Reaumur et de G e e r, ont bien représenté
ces organes dans différentes espèces.
Les sauterelles ont de chaque côté une trentaine
de tubes courts, ne contenant guère que trois
ou quatre oeufs visibles, et réunis par les trachées,
et par une substance muqueuse , en deux
masses ovales. L ’oviductus commun reçoit une vessie
et un long vaisseau.
Les abeilles ont aussi la vessie et le vaisseau ;
leurs chapelets sont , nombreux de chaque côté ; ij
m a paru en ,voir de très-petits dans les abeilles
neutres, ce qui confïrmeroit l’idée que ce sont des
femelles non développées,.
Les nepa ont cinq chapelets ^ et les-notonecta
six de chaque côté,,
Sect. IV. A r t. IV. Génêr. des insectes. 19&
Les demoiselles ont deux grappes très-longues ;
leurs tubes sont courts , petits, mais innombrables.
On peut aussi ranger parmi les organes du sex©
féminin les diverses tarières que certains genres,
comme les sauterelles , les. ichneumons , les
tenthrèdes, les cynips , employent pour déposer
leurs oeufs dans les endroits convenables ; mais ces
organes étant entièrement extérieurs, et ayant été
bien décrits par les naturalistes, nous n’en dirons
rien de plus.
a r t i c l e V.
Des organes de la génération dans les èchino-
dermes.
Tous lés échinodermes paroissent hermaphrodites
, et doués du pouvoir de se féconder eux-
mêmes fleurs ovaires remplissent une très-grande
partie de leur corps, lorsqu’ils sont gonflés, dans
la saison de la ponte. On les voit aussi, quelquefois
j comme baignés dans une liqueur laiteuse ,
qui tient sans doute lieu de sperme. Je l’ai surtout
observée dans l’étoile de mer commune, où
les ovaires forment cinq énormes grappes, une
pour chaque branche du corps, divisées en divers
grappillons; les oeufs sont ronds et rougeâtres.
Les oursins proprement dits, à corps régulier ,*
ont cinq ou dix ovaires fort considérables aussi,
et également rougeâtres, collés le long des parois
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