ment adhérente à la veine cave, tandis que la gaucho
tient à la rénale de son côté, ou à l’une des lombaires.
Leur volume, comparé a celui des reins, est
extrêmement variable. Il paroit qu’il change beaucoup
moins , avec l ’âge , qu® dans l’homme. Dans
un lama d’un jour , il n’étoit qu’un centième
de celui des reins ; il avoit un seizième de ce volume
dans une chevrette à-peu-pres du meme âge ;
il étoit au-dessous de la proportion qu il a dans
l ’adulte, dans un foetus de cochon d’Inde très-
près du terme de l’accouchement.
Ce volume est dans les singés au moins aussi
-considérable que dans Y homme. Nous l’avons trouvé
d’un seizième dans la guenon mène, d’ün douzième
dans la guenon p a ta s , d’un tiers dans une jeûne
■ alouatte.
Il étoit presque d’un demi dans un mandril
disséqué par Daubenton ; Viccj-d gtzyr\ a trouve
plus petit dans un autre individu de cette espèce.
Parmi les carnassiers, nous l’avons trouvé d’un quarante
huitième dans le tigre; d’un vingtième dans le
lynx ; d’un seizième dans le hérisson ; d’un qua-
rante-cinquième dans le sarygue. Le kanguroo
géant l ’a d’un quarantième. Il est généralement
très-grand dans les rongeurs : d’un huitième et
même d’un cinquième dans le cochon- d’Inde ;
d’un douzième, quelquefois d’un quart dans les
rats. Il paroît moindre dans lés autres ordres : d un
trentième , par exemple, dans le cheval. Le pho-
^w^est celui de tous les mammifères ou nous l’ayons
trouvé le plus petit; il n’étoit guère que d’un cent-*
cinquantième.
La forme de ces glandes ne varie pas moins que .
leur volume. Elles sont dans quelques cas plates,
triangulaires, plus longues que larges, à pqu-prèô,
comme dans Y homme : les ruminans et. les soli-
pèdes en fournissent des exemples. Le plus souvent
on les trouve pyramidales ou coniques, cylindriques,
sphériques. Celles de Y éléphant sont
alongées , coniques, ayant leur hase tournée en
arrière et partagée en deux lobes arrondis. Elles -
ressemblent, dans plusieurs animaux,;parfaitement
aux reins. Elles sontdans le paca e lle porc-épic
alongées et cylindriques comme les reins j dans
le daman et le coati elles ont même un sinus tout
aussi marqué, Dans les cétacés on les trouve
divisées en un grand nombre de lobules, confondus
seulement vers le milieu de l’épaisseur de la glande;,
elles sont d’ailleurs plates et- triangulaires. Celles
des phoques ont une même forme , mais les lobe»,
et les lobules sont moins séparés.
Elles ont généralement deux substances bien distinctes
, comme nous l’avons dit en commençant
cetarticle. L ’une extérieure, jaunâtre, oud’un rouge
clair, forme souvent plus de la moitié de l’épaisseur
de ces glandes, enveloppe l’interne: de toutes
paris, et s’en distingue ordinairement d’une manière
bien tranchée par, sa couleur et son tissu •'
composé de libres ou de tuyaux perpendiculaires