presque toujours horizontale de la plupart des
mammifères diminuant le danger des hernies, la
cavité de cette enveloppe communique toujours
par un canal étroit avec celle de l’abdomen, dans
ceux dont les testicules restent constamment dans le
scrotum ; et lorsque ces organes passent alternativement
de l’abdomen sous,1a peau du ventre et vice
versa y cette communication est si large, que la
cavité de la tunique vaginale ne forme pour ainsi
dire qu’un cul-de-sac de cette dernière , qui semble
prolongée sous le bassin.
L ’albuginée ne présente de différence que dans
son épaisseur ; elle est ordinairement assez mince
dans les petits animaux pour que l’on puisse très-
bien distinguer à travers les vaisseaüx séminifères.
Les testicules varient peu pour la forme : ils sont
généralement de figure ovale , comme ceux de
Yhomme. Cependant on les trouve quelquefois globuleux
( dans le raton, le blaireau , Véléphant f )
ou très-alongés ; les amphibies et les cétacés en
fournissent des exemples. Leur volume aùgmente
singulièrement dans la saison des amours , et cet
accroissement est d’autant plus remarquable chez
les animaux qui restent engourdis pendant l’hiver,
que leurs autres parties sont dans un état de maigreur
et d’épuisement bien sensible. Dans aucun ,
leur grandeur relative n’est aussi considérable que
dans les rongeurs , si l’on en excepte la taupe.
Chez tous ces animaux cette grandeur excède ordinairement
celle des reins. Il est remarquable que
précisément
précisément les premiers ne manquent jamais de
vésicules séminales, et qu’ils ont le plus souvent encore
des vésicules accessoires. Tant sont multipliés
chez eux les moyens de fécondation, aussi sont-ils les
plus féconds de tous les mammifères.
Quant à leur structure intime, elle est au fond
toujours la même , c’est-à-dire , toujours composée
de vaisseaux séminifères, etc. Mais la disposition
et la grandeur relatives de ces conduits paraissent
varier beaucoup, ce qui peut faire présumer qu’il
existe encore dans cette structure d’autres différences
moins apparentes , mais capables, avec les premières
, d’influer sur les qualités de la semence, et
de lui en donner de différentes dans les divers animaux.
Tantôt les conduits séminifères sont rassemblés
en gros faisceaux, comparables à ceux d’un
muscle, et dirigés tous dans le même sens, soit
transversalement, soit obliquement. Les babouins
parmi les singes, la plupart des gros carnassiers ,
le sangliery le rhinocéros y nous en ont fait voir
de semblables. Ceux de Vâne sont beaucoup plus
petits que dans les précédens : ils se voient dans le
lièvre parmi les rongeurs ; mais dans la plupart de
ceux-ci, et particulièrement dans les rats , les conduits
séminifères sont de gros tuyaux parallèles ,
non-réünis en faisceaux , et facilement séparables
.les uns des autres. Dans le bélier, ces conduits ,
qui sont trePs-distincts, ne sont pas droits , mais
vont en serpentant et en se repliant sur eux-mêmes,
Ce peu d’exemples doit faire espérer d’obtenir
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