X X X e Leçon. E xcrètions,
une partie des reptiles, qui aboutissent tous à un
seul déférent, etc. etc.
Dans le second cas les organes sécrétoiresont,
comme nous l’avons dit, une cavité simple ou
plus ou moins ramifiée, plus ou moins anfractueuse,
dans laquelle les excréteurs séparans versent
et accumulent la matière qu’ils ont séparée.
Les organes qui appartiennent à cette classe
peuvent également être soudivisés en deux sections.
Les uns ont pour émonctoir une petite cavité
(les cryptes ou follicules), ou une poche plus ou
moins grande (les vésicules anales, la poche à musc),
dont les parois ne présentent aucun parenchyme
glanduleux. Les excréteurs séparans versent dans
cette cavité la matière qu’ils ont séparée. Elle peut
y séjourner plus ou moins, et y subir des chan-
gemens dans sa composition soit par l’absorption
de sa portion la plus fluide , soit par le contact de
l’air, lorsque ce fluide peut y pénétrer. Elle passe
au-dehors par une seule ouverture. Plusieurs de
ces petites cavités peuvent, être rassemblées en un
groupe plus ou moins grand, et s’ouvrir toutes
ensemble dans une cavité centrale, comme cela së
voit dans les amygdales ; ou bien elle peut s’alon-
ger et s’étrangler en un petit canal excréteur qui,
réuni avec plusieurs canaux semblables , a , avec
eux , un orifice commun : c’est le cas de la plupart
des glandes sébacées.
Les autres organes sécrétoires de cette seconde
classe ont un parenchyme glanduleux plus ou
moins épais, dans lequel s’entrelacent les vaisseaux
sanguins avec les excréteurs séparans. Ce
parenchyme présente à-peu-près le même aspect
dans les salivaires des mammifères , les lacrymales
, le pancréas j il est divisé en lobes, en
lobules, et en grains ; les excréteurs proprement
dits, commencent au centre de ceux-ci, et leurs
ramifications se réunissent successivement, et aboutissent
à un seul tronc ( les salivaires, le pancréas ),
ou à plusieurs ( les lacrymales ). Dans les glandes
de cowper et les prostates de plusieurs mammifères
, la matière de la sécrétion est versée par
les excréteurs séparans dans de petites cavités qui
s’ouvrent dans des cavités un peu plus grandes,
et ainsi de suite , jusqu’à ce qu’elles se terminent
dans une cavité principale qui occupe le centre
de la glande , et qui communique au-dehors par un
canal étroit et purement membraneux. Cette sorte
d’organe sécrétoire forme une masse moins divisée
que celle des précédens. Les reins, que nous examinerons
plus en détail dans l’article suivant ,
appartiennent encore à cette section, Ils ont, dans
les mammifères , un parenchyme épais , formé
de vaisseaux sanguins et d’excréteurs séparans ,
qui pourroient être encore distingués, suivant qu’ils
font partie de la substance corticale ou de la médullaire.
Ces excréteurs séparans versent l’urine
par plusieurs orifices , dans un canal' excréteur
unique , dont l’origine est dilatée en une ou plusieurs
poches, suivant les espèces.
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