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surface, qu’elles rendent quelquefois tres-inegale.
Ces vésicules contiennent une humeur blanchâtre ,
rarement jaunâtre, qui se coagule facilement par
la chaleur, l’alkool et les acides. On les aperçoit
déjà dans les enfans de quelques années. Rarement
les trouve-t-on vides. Elles se changent fréquemment
chez les vieilles personnes en tubercules
durs et comme skirreux. Outre ceS vésicules
, dans lesquels les germes sont probablement
renfermés , les ovaires ne paroissent formés que
d’une substance spongieuse, dont on ne connoit
pas bien la nature , et d’un grand nombre de
vaisseaux sanguins.
Leurs artères et leurs veines sont parfaitement
-analogues aux veines et aux arteres des testicules
chez l’homme. Comme dans ce dernier, les veines
spermatiques forment au sortir de 1 ovaire un
plexus très-compliqué ‘ mais les arteres , qui ont
beaucoup moins de chemin à parcourir pour y
arriver , sont assez flexueuses dans leur marche.
B. Dans les mammifères.
Les ovaires ont une structure parfaitement analogue
à ceux de la femme , et ne varient guère
que dans leur forme et leur volume , ainsi que
dans le nombre et la grandeur des vésicules qu’ils
renferment. Leur volume proportionnel ne nous a
pas semblé plus considérable que dans l’espèce
humaine , meme chez les animaux les plus féconds.
Leur forme est souvent plus arrondie, et leur
S ect. I. A r t . IL Org. préparât, femelles. 59
situation plus rapprochée de la matrice ou du
sommet de ses cornes.
Le nombre des vésicules a. paru généralement
beaucoup moins considérable dans les ovaires des
animaux disséqués pendant la gestation j on y
remarque à cette époque un ou plusieurs corps
jaunes , dont le nombre égalç toujours celui des
foetus , et qui occupent la place des vésicules qui
se sont viciées pour la conception. Ces corps qui
ne semblent d’abord qu’un épaississement des parois
des vésicules, grossissent à mesure que la gestation
avance , et prennent quelquefois le volume d’una
cerise.
Dans plusieurs animaux nous avons trouvé que
les vésicules formoient la très-grande partie de
l’ovaire. Ce dernier avoit, dans la civette, sa
surface toute bosselée , et ne sembloit qu’un paquet
de petits corps sphériques. Cela étoit encore plus
marqué dans le sarygue , dont l’ovaire n’étoit
presque qu’une agglomération des vésicules. Celui
du hérisson ressemble à une grappe.
C. Dans les oiseaux.
Il n’y a qu’un ovaire dans cette elasse, situé
sous la -colonne vertébrale , entre la partie la plus
avancée des reins, et fixé dans cette position par
nn prolongement du péritoine qui l’enveloppe.
C’est un paquet ou une grappe d’oeufs de différentes
grandeurs, dont les plus petits sont blancs
et les plus grands de couleur jaune. C’est que dans