H i s t o i r e N a t u r e l l e
du R o i, y ont été envoyées fous ia dénomination de
tomes de Bouc de Hongrie; elles font d’une matière
fi tranfparervte & fi nette qu’on s’en fert comme de
l'écaille & aux mêmes ufages. Par les habitudes naturelles
, le faiga relfemble plus aux gazelles qu’au bouquetin
& au chamois; car il n’affeéle pas les pays de
montagnes, il vit comme les gazelles fur les collines
& dans les plaines; il eft comme elles très-bondiffant,
très-léger à la courfe , & fa chair eft aufli bien meilleure
à manger que celle du bouquetin ou des autres chevres
fmvages & domeftiques.
eft plus petite que le mâle & ne porte p o in t de c o r n e s . . .. . . II s’engendre
des vers fous leur p e au ------C e s animaux O fe j,o ign. re n t en• autourne
& produilènt au printemps un o u d eux petits ; iis ne vivent
qu e d ’herbes & font très-gras dans le temps de leurs amou rs; l’été ils
habitent dans les plaines fe lo n g des b o rd s de l’Irdfch ; l ’hiver iis
g agnent les pays plus éle vés; on en trou ve non-Iêulement v e r s I Irtifch,
mais dans la plupart des terres q u ’arrolênt le B o ry fth è n e ,. le D o n &
le Volo-a. Vide novi Commentarii Academies Petropolitanoe, toift. V ,
Petropoli, iy 6 o , p a g . 3415 & 3 4 6 . Nota. 2 ° L e Secrétaire de l'A cadémie
de P é t e r lb o u r g , ajoute à ce que dit ic i M . d n e l i n , que
le lâiga ne paît q u ’en ré tro g rad an t.. . . Q u e les C h in ois en achéttent
les cornes p o u r faire des lanternes.. . . Q u ’o n ne le trouve, que ju lq u au
cinquante-quatrième d e g ré de latitude , & que vers l’O rien t il n y en
a gu è re a u -d e là du fleu v e O b y . Vide ibid. p a g . 3 5 & 3 fl.
LES
LES GAZELLES* .
] S J o u s avons reconnu treize efpèces, ou du moins
treize variétés bien diftincles dans les animaux qu’on
appelle Gabelles: & dans l’incertitude où nous fommes,
fi ce ne font que des variétés, ou fi ce feroient en
effet des efpèces réellement différentes; nous avons
cru devoir les préfenter enfemble, en leur aiïignant
néanmoins à chacune un nom particulier, qui, dans le
premier cas, ne fera qu’une dénomination précaire, &
pourra dans le fécond, devenir le nom fpécifique &
propre à l’efpèce. Le premier de ces animaux, & le feul
auquel nous conferverons le nom générique de Gabelle,
eft la Gazelle commune * *, qui fe trouve en Syrie, en
Méfopotamie & dans les autres provinces du Levant,
auiïi-bien qu’en Barbarie & dans toutes les parties
* Gazelle ; en Arabe, G a ta l, nom générique que l’on a donné à
plufieurs animaux d’elpèces différentes.
* * Dorcas, D arcades Libye ce ventre fu n t albo, qui color eis a d laparas
ufque adfcendit, a d ventrem vero utrinque latera nigris vittis dijiinguuntur ;
reliqui corporis color rufus aut jlavus ejl à t pedes quidem eis longi fu n t,
oculi nigri, cornibus caput otnatur i f longijfimas aures habent. Æiian, de
nat. anim. lib. XIV , cap. xiv.
Algazel ex Africa. Hernand, bifl. Mexic. pag. 3.
Hircus cornibus teretibus, arcuatis, ab imo adfummum fere armulatis,
apice tantummodb le v i...... Ga^ella Africana. La Gazelle d’Afrique.
Briff. regn. anim. pag. 6y .
Tome X II. C ç