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 précaution  de  retirer  de  la  volière,  aussi -tôt  
 quils  magent-  seuls,  tous  les  jeunes  Pigeons,  
 qu’ils  distinent  à  augmenter  le  nombre  des  nids ,  
 ou  à  remplacer  ceux  dont  Page  annonce  la  
 prochaine  stérilité;  ils  les  réunissent  dans  un  
 endroit  qu’ils  nomment  l’appareilloir,  et  les  
 y   laissent  jusqu’à  l’epoque  ou  le  roucoulement  
 des  males  et  la  coquetterie  prononcée  des  
 femelles  ne  laissent  aucun  doute  sur  le  sexe,  
 des  individus  :  alors  ,  à  moins  que  vous 
 n’en  ayez  de  différentes  races  que vous  ne  vouliez  
 croiser ,  ne  gênez  point  leurs  inclinations, 
   et  laissez-les  faire  leur  choix,  vous  vous  
 apperccvrcz  bientôt  des  affections  mutuelles;  
 vous  transporterez  dans  la  volière  les  paires  
 qu’un  même  sentiement  à  déjà  unies;  il  y   à  
 même  de  l’inconvénient  à  métré  indistinctement  
 un  mâle  et  une  femelle  dans  une  case  
 pour  qu’ils  s’accouplent,  dans  ces  ménages  
 brusquement formés, ayant  que les soins mutuels  
 ,en  fassent  le  lien,  la  discorde  régné  plusieurs  
 jours.  Le  mâle  exerce  sur  la  femelle  une  
 tyrannie  qui  va  jusqu’à  la  frapper  presque  
 continuellement  à  coup  de  bec,  et  a  la  tourmenter  
 sans  cesse,  il  est  ennuyeux  d’etre 
 D E S   C O L O M B E S . m 
 ■ témoin  de  cette  dissention,  qui  dure  plus  
 ou  moins ;  qui  se  termine  à  la  vérité  par  
 une  union  indissoluble,  mais  qu’on  peut  éviter  
 en  laissant  à  Pinclination  de  la  femelle,  
 dans  un  appareilloir,  le  choix  de  l’objet  au  
 quel  elle  doit  vouer  une  fidélité  sans  bornes  
 et  prèsque  sans  exemple.  Heureux  néanmoins  
 ,  des  époux  dont  l’union  est  précédée  
 de  quelques  momens  d’orage,  pour  n’être  
 suivie  que  d’ une  continuité  de  jours  sereins !  
 Le.couple  une  fois  uni,  demeure,"et jouit toute  
 la  vie;  mais  si  l’un  d’eux  vient  à  mourir  par  
 quelque  accident  ou  autrement,  celui  qui  
 survit  cherche  et  trouve  à  former  une  nouvelle  
 alliance. 
 Lorsqu’on  tient  les  Pigeons  captifs,  il  faut  
 piacer  devant  leur  demeure  une  cage  de  fil  de  
 fer,  dont  la  grandeur  est  proportionnée  au  
 nombre  des  Pigeons.  Cette  espèce  de  volière  
 extérieure,  dont  la  base  doit  être  en  planches, 
   les  cotés,  le  devant  en  grillage,  la  
 partie  fupérieure  qui  sert  de  toit  à  cette  
 cage,  ;  couverte  de  maniéré  à  ne  pas  permettre  
 à  la  pluie  d’y   pénétrer,  parcequ’elle  
 y  forme  a v e c .  la  fiente  des  Pigeops,  tuiè