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 r  s o n t d ’un  roux  foncé  nuancé  de  
 légères  teintes  vineuses;  sur  quelques  unes  
 des  moyennes  et  des  grandes  couvertures  
 des  ailes  se  remarquent  de  petites  taches  
 d’un  beau  noir ;  ces  taches  sont  placées  sur  
 les  barbes  extérieures  de  ces  couvertures,  
 mais  leurs  barbes  intérieures  sont  d’un  roux  
 uniforme;  les  rémiges  et  les  pennes  secondaires  
 sont  d’un  brun  noirâtre ;  en  dessous  
 l’aile  est  grise,  et  les  couvertures  inférieures  
 ainsi  que  les  plumes  qui  recouvrent  les  
 flancs  sont  noires  ;  les  pennes  intermediaires  
 de  la  queue  sont  d’un  brun  roussâtre;  les  
 latérales  ,  qui  vont  toutes  en  diminuant  de  
 longueur,  sont  noires;  l’extérieure  de  chaque  
 côté  a  sa  pointe  rousse  ;  le  bec  est;  
 d’un  brun  rougeâtre;  et  les  pieds  sont  d’un  
 rouge  orangé. 
 Le  Talpacoti  habite  l’Amérique  méridionale; 
   il  est  à  présumer  que  ses  moeurs  
 ont  des  rapports  avec  celles  que  nous  
 savons  être  propres  à  quelques  espèces  
 de  Colombi - Gallines.  qui  habitent  l’Afrique;  
 jaais  ne  voulant  rich,  donner  au  hasard ; 
 DES   C O L OMB I -G A L L INE S .   423  
 nous  nous  bornons  a  décrire  cette  espece,  
 ainsi  que  plusieurs  autres,  d’après  les  dépouilles  
 que.  nous  avons  soigneusement  
 examinées.  C’est  d’après  les  seuls  caractères  
 extérieurs  propres  à  cette  espèce  
 que  nous  lui  avons  assigné  une  place 
 parmi  les  Pigeons  Gallines,  laissant  aux  
 naturalistes  qui  auront  occasion  d’ etudicr  
 ses  moeurs  le  soin  d’enrichir  la  science  
 de  leurs  découvertes,  (a). 
 (a )   Dans  l’ ouvrage  de  d’Azara  qui  traite  des  
 oiseaux  du  Paraguay  on  lit  l’article  suivant  qui  a  
 rapport  à  l’espèce  de  notre  Colombi - Galline  Talpacoti  
 ;  l’ auteur  Espagnol  lui  donne  le  nom  de  
 Pigeon  rougeâtre.  —•  Je  n’ ai  vu  ce  Pigeon  est  
 il  dit,  qu’au  Paraguay,  ou  les  guaranis  le  con«.  
 noissent  sous  le  nom  Picuipita  (Tourterelle  rouge").  
 On  le  voit  par  paires  et  .rarement  en  petites  
 troupes  de  quatre  ou  sir.  Il  se  perche  a  la  
 moitié  de  la  hauteur  des  arbres  et  des  buissons,  
 et  jamais  à  leur  cime.  Il  ne  voyage  point  et  
 il  s’ approche  sans  défiance  des  habitations  champêtres  
 ,  on  le  volt  entrer  dans  les  cours  pour  
 chercher  sa  nourriture,  mais  il  ne  s’ éloigne  pas 
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