
COLOMBAR AROMATIQUE.
Columba Aïomatica, L ath .
V,o i c i une espèce de Colombar, qiti, suivant
le sentiment de Buffon, se trouve avoir
des rapports avec le Pigeon sauvage de nos
climats ; cet auteur suppose assez mal - â - propos
que le Pigeon verd d’Amboine, de Brisson,
qui est mon Aromatique, n’est qu’une variété'
de la Colombe Biset; il ne dit ^cependant pas
à cet endroit, si les dissemblances entre ces
oiseaux (qui ne sont pas de peu de consé“'
quence) sont le produit de l’influence dit
climat; cette supposition chérie de M. de
Buffon n’a servi qu’a répandre l’obscürité et
le doute sur les diverses espèces de Pigeons
exotiques; tandis que son idée non moins
ridicule, de faire dériver tous les Pigeons
proprement dits d’une mlême souche promor-
diale , a fait confond^ jusqu’aux espèces
indigènes qui n’ont aucune analogie.
L ’Aromatique mesure en totalité neuf pouces
et demi; il a le bec plus crochu que
l’espèce précédente, et la courbure à la
mandibule supérieure n’a lieu que vers la
pointe; le reste de la partie cornée de cette
mandibule est presque droit; le haut de la
tête jusqu’à l'occiput est gris-cendré; cette
couleur prend une teinte verdâtre sur la
nuque; le cou, la poitrine, le ventre, les
cuisses et l’abdomen, sont d’un verd-sale;
les plumes de cette dernière partie sont plus
ou moins terminées de blanc ; les petites
couvertures des ailes, les scapulaires, et le
haut du dos, sont d’un brun - purpurin ; les
moyennes et grandes couvertures sont d’un
Verd-foncé, avec de larges bordures jaunes
à l’extrémité de toutes les plumes; les moyennes
pennes sont frangées de jaune, et les
grandes sont entièrement noires; le croupion,
les deux pennes intermédiaires de la queue,
ainsi que les barbes intérieures des deux
plumes, adjacentes, sont d’un verd - olivâtre ;
les autres pennes caudales sont grises sur
toute leur longueur; en dessous la queue
est noire à son origine jusqu’aux trois quarts
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