nll§§~ & la. queue, est de neuf pouces et
demi, üna. calotte- d’un . violet éclatant couvre
la tête • l’occiput et les joues sont d’un
vert tendre ; la nuque est colorée de
brun - rougeâtre ; le manteau, le dos, les
grandes et les moyennes couvertures des ailes
sont ' d’un vert brillant nuancé de quelques
teintes olivacécs; sur les grandes et sur
quelques imps des moyennes couvertures se
dessine vers leur extrémité , une tache
ovoïde ■ de couleur bleu - noirâtre -, le poignet
de ‘ l’ailé' porte une espèce d’épaulette d’un
bleu légèrement violacé; les pennes secondaires
des ailes sont noires sur leurs barbes
intérieures, et d’un vert foncé en dehors ;
toutes“ ces pennes, ainsi que leurs couvertures,
se trouvent borde'es de jaune: les
réniiges sont noirâtres, b ordées de jaune-
blanchâtre; la queue, qui, ' comme nous venons
de le dire , est "composée de seize” pennes,
1 est d’un vert-olivacé à son origine,
d'un beau vert foncé au centre, et terminée'
de blanc nuancé de vert ; les’ trois pennes
latérales de chaque côté sont noires ;
les' antres ont leurs barbes intérieures de
cette couleur ; le dessous de la queue est
gris, et terjniqéc de blanc. Diverses nuances
de ■ gris - cendré et de violet tendre son
répandues sur le devant du cou ; l’ origine
de toutes les plumes de cette partie est colorée
de violet, tandis que leur extrémité'
est grise. Un large croissant d’un bleu fonce
ceint la poitrine; le ventre et l’abdomen
sont blancs; les flancs sont yerts, marqués
de taches blanches; les couvertures inférieures
de la queue, blanches depuis leur origine,
ont sur leurs barbes intérieures des taches
oblongues vertes; les yeux, placés dans
un cercle dénué de plumes, sont rouges; le
bec est couleur de corne, et les pieds sont
rougeâtres.
Une étiquette au pied de cet oiseau por*
toit le nom de Poukiobou: nous Soupçonnons’
que c’est la dénomination par-laquelle les insulaires
d’Otahiti (lieu d’o ù : on nous a assuré
que l’espece est originaire) le désignent,
Nous n’avons eu occasion d’examiner de
cette belle espèce de Colombe, que le seul
individu conservé dans mon cabinet.