
 
        
         
		p>  *  la' vbltrpté,  maiséréellement-un'twrsdin^pour  
 „   la  conservation  de-sa'santé;  '  t*. 
 „   Il  enti*c  encore  dans  ses  habitudes,  dans,  
 „ s e s   goûts,  de  varier  sa  nourriture,  de  ht  
 „   composer  en'partie  de  petits  cailloux-,  dont  
 t>  les-uns  se fondent dans  leurestom-c,  parccque  
 „   ce  sont  des  combinaisons  salines,  qui  aident  
 »  à  la  digestion ;  et  les  autres  q’il  rend  comme  
 „   îMes  prend,  semblent  devoir  faire ,  par  leur  
 „   pression  sur  les  matières1 moins  dures-,  l’effet  
 „   que  produiroient  les  dents,  et'  remplacer  la  
 „   mastication.  * 
 „   Il  est vrai  quelepropriëtaire d’un Colombier  
 „   peut,  à  force  de1 soins,  suppléer  en  quelque  
 „ s o r t e ,  pendant  la  inclusion  des  Pigeons-,  aux  
 „   moyens  que  la  nature  leur  à  donnés- d’ontre.-  
 ,,  tenir  leur  santé;  mais-  malgré  les  soins  les  
 „   plus  assidus  ,  la  nombreuse  communauté  
 „   îesserrée  dans  l’étrbit  espace  d’un Colombier ,  
 „   ou  l’air  nb  s’introduit  que  par  de  petites  
 ouverturcsy  t-rès-  rares  en  prbportion  dé  son  
 „   entendue,  y   entretient une  chaleur  surabon-  
 „   dante  ;  les  émanations  et  les  évacuations  
 „   animales  s’y   multiplient  chaque  jour d’avan-  
 „   ts'gé ;  l’air  sty  corrompt  pompï-emeut-,  ut 
 D E S   C  0  L  0  M  B  E  S,  l î f   
 „"ne  fait  dè  la  füie  qu’un  cloaque  impur,  dont'  
 le méphytisme porte bientôt  l'inflammation dans'  
 „   les  intestins  de  ses  malheureux  habitâûs,  ils’’'  
 „   y   sont  encore  rongés  par  la  vermine.  Leur*  
 b  caractère'  naturellement  doux  s’aigrit,  ils  sc  
 „   déplaisent  ,  ét  ne’  cessent  de  se  charhàîlfer'  
 ,>  et  de  sc  battre. 
 „   Quand  le  tems  prescrit  pour  l'a  cïôtüre-  
 est  passé,  ceux  qui  ont  survécu'  sont  sf  
 ,>  foibles,  qu’une  grande  partie  devient  victime  
 „   des  oiseaux  dé  proie.  Lé  reste  fatigué  des'  
 s*  dégoûts  de  la  prison,  la  quitte,  déserte  la  
 „   colonie  et  va  sè  reléguer  dans  lé  haut  des  
 ,y-clochers  ,  dans  lés  charpentes  et  les mûrs  
 élévës  et  crevassés  dés  vieux  bâtiîhüns;,  ou?  
 „   il  est  exposé  à  la  rapacité  de  ses  ennemis.’’  ’  
 Voici  encore - dhiutfcs* obsérvatioHà'noh moins  
 intéressantes ;  que  M .  Vietry,  mon  estiiûablÿ  
 collègue ,  a  lues  à-  une  des  séances  dé  hf  
 société  d’agrlcultûre  du  département  dé  12  
 Seine; 
 „   Je  vais  démontrer  ,  par  un  calcul  ttès**  
 „   simple et  bien  âafr ,•  la perte  qué nous  avons  
 „   faite  par  la  destruction  ou  la  dëpopûfation  
 b  des  Colombiers,  et  combien  notre  inte'rèt*