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 different  en  rien  des  autres,  quand  à  la  nourriture  
 , mais  bien  à  l’ égard  de  leur  grosseur,  de  
 leur  multiplication  et  de  leur  couleur  variée,  
 car  ils  sont  beaucoup  plus  gros  et  pondent  
 presque  tous  les  mois  quand  ils  ne  manquent  
 point  de  subsistance,  mais  aussi  ils  ne  quittent  
 jamais  les  alentours  de  la  volière ;  il  faut  y  
 pourvoir  en  tout  tems ;  la  faim  la  plus  pressante  
 ne  les  détermine  pas  à  aller  chercher  au  
 dehors  leur  subsistance,  ils  se  laissent  plutôt  
 mourir  d’inanition. 
 Si  l’on  vise  au  profit,,  les  Pigeons  communs,  
 et  en  général  les  moyennes  espèces  par  préférence  
 aux  gros  mondains,  sont  ceux  qui  pa-  
 roissent  devoir  être  les  plus-  multipliés,  pourvu  
 toute  fois  qu’on  les  ait  choisis  beaux  et  
 bien  forts,  qu’ils  ayant  l’oeil  vif,  la  démarche  
 fière,.  le  vol  roide,  ce  qu’on  reconnoit  en  
 étendant  leurs  ailes  et  en  les  agitant,  s’ils  les  
 retirent  avec  roideur,  c’est  signe  de  force  et  
 de  vigueur-,  mais  si  ces  parties  sont  foibles  
 dans  ce  mouvement,  c’est  la  marque  d’un  
 tempe'rament  foible  et  délicat.  Ces  Pigeons  
 font  jusqu’à  dix  pontes  par  an,  dans  le  tems  de 
 leur  plus  grande  vigueur ;  aussi  dans  le  cercle  
 de  quarante  jours,  la  femelle  pond,  nourrit  
 SB  progéniture,  et  est  déjà  occupé  d’une  autre  
 couvée,  ils  sont  en  état  de  se  reproduire  des  
 Page  de  six mois,  on  à  observé  que  le  principe  
 de  la  reproduction  étoit  plus  promptement  développé  
 dans  les  mâles  que  chez  les  femelles,  
 ce  n’ est  guère  qu’à  la  fin  de  la  seconde  année  
 qu’ils  sont  dans  leur  plus  grande  vigueur ;  
 ils  la  conservent  jusqu’à  six  et même  huit ans ;  
 après  quoi,  le  nombre  des  pontes  commence  
 à  diminuer  ;  néanmoins  on  en  a  vu  encore  
 d’assez  féconds  à  dix  et  à  douze  ans. 
 On  ne  peut  pas  aisément,  dans  les  jeunes  
 Pigeons,  distinguer  au  premier  coup  d’oeil  le  
 mâle  de  la  femelle;  les  premiers  ont  en  général  
 la  tête  et  le  bec  plus  forts  et  sont  plus  
 gros,  mais  le  roucoulement  est  le  signe  le  
 plus  assuré,  au  quel  on  puisse  les  reconnciue  
 dans  certaines  variétés  on  connoit  le  mâle  à  
 la  panache,  c’est  à  dire,  à  quelques  taches  
 de  couleur  noire,  que,  à  quelques  exceptions  
 près,  les  femelles  n’ont  jamais. 
 Lorsqu’on  desire  obtenir  des  sujets  fort  et  
 vigoureux,  il  est  avantageux  de  recourir  au