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 les  habitudes  des  Pigeons - Gallines  ,  leur  
 genre  de  vie  et  un  grand  nombre  de'  leurs  
 caractères  extérieurs,  ont  plusieurs  traits  de  
 ressemblance  avec  ceux  des  diverses  familles  
 qui  composent  la  grande  tribu  de.s  vrais  Gallinacés; 
   il  semble même  qu’ils  ont  été  destinés  
 à  former  le  passage  de  ces  oiseaux  aux  Pigeons  
 ;  c’est  ainsi  que  dans  la  nature  tous  les  
 êtres  se  trouvent  imperceptiblement  liés  par  
 des  espèces  intermédiaires  qui,  dans  ce  vaste  
 ensemble  des.  merveilleuses  productions  de  
 cette  mère  prévoyante,  paroissent  consolider  
 l’assemblage  de  l’harmonie  la  plus  admirable,  
 avec  l’ordre  le  plus  parfait. 
 •a  peu  près  les  mêmes  et  que  nous  avons  indiqué  dans  
 nos  descriptions,  les  mêmes  particularités  relativement  
 aux  espèces  du  Goura et du  Camail ;  ce  qui  est  cause',  
 que  dans  cette  nouvelle  edition  de  mon  ouvrage,  je  
 n’aurai  rien  à  extraire  des  observations  de  ce  naturaliste  
 ;  j'ai  fait  usage  dans  m’a  seèonde  livraUons- de*  
 ^Colombi- Gallinèà  ,  des  observations  intéressantes  
 -qulit  nous  donne;;  sur  les  deux  espèces  propres  à  la  
 Partie de  l’Afrique  qu’4   à  pareour*,-  ,l 
 La  famille  des  Colombi -  Gallines  renferme?  
 plusieurs  espèces,  qui  se  ressemblent  bieiï  
 moins  entre  elles  par  des  caractères  propres  
 à  toutes  celles  qui  la  composent,  que  par  
 les  rapports  intimes  qu’ elles  ont  de  commun  
 avec  les  différentes  petites  tribus  des  Gallinacés  
 ,  ce  qui  rend  difficile  la  classification  dcS  
 espèces  qui  appartiennent  à  cette  division.  
 Tour  ne  pas  s’y  tromper,  et  pour  décider  
 sans  balancer  sur  l’identité  de  leurs  carac-*  
 tères,  il  seroit  nécessaire  qu’on  connût  les  
 moeurs  de  ces  Pigeons ;  mais  pour  peu  qu’on  
 se  soit  fait,  un  usage  d’étudier  la  nature  des  
 Oiseaux,  et  qu’on  ait  acquis  l’habitude  de  se  
 rerpésenter  l’ensemble  des  divers  genres,  et  
 le  plus  où  le  moins  d’affinité  qu’on  y   rencontre  
 ,  on  ne  sauroit  guère  sé  tromper  dans  
 la  classification  des  Colombi - Gallines,  même  
 en  ne  prenant  pour  guide  qtie  leur  conformité  
 extérieure. 
 L’oiseau  que  nous  décrivons  dans- cet  article  
 diffère,  pat  beaucoup  de  caractères,  des  autres  
 espèces  de  la  même  section,  il  paroît  
 même  isolé  dans  cette  division;  sa  huppe  
 Cuiie  forme  toute  particulière  et  sa  longue