
 
        
         
		sont  d’une  couleur  vineuse  plus  foncée  que  
 celle  qui  domine  sur  la  poitrine  ;  les  scapulaires  
 les  pennes  secondaires  et  les  rémiges  so  t  d’un  
 brun  cendré,  cette  couleur  se  trouve  également, 
   [sur  les  deux  plumes  intermédiaires  de  
 la queue,  les autres  sont d’un gris noirâtre depuis  
 leur  origine ;  il  y  à  du  noir  vers  les  trois-  
 quarts  de  leur  longueur,  et  elles  sont  terminées  
 par  un  large  espace  d’un  gris-cendré;  
 dans  la  partie  inférieure  la  queue  est  noire  
 terminée  de  blanc  grisâtre ;  le  dos  le  croupion  
 et  les  flancs  sont  gris,  l’abdomen  et  les  couvertures  
 inférieures  de  la  queue  ont  du  blanc  
 légèrement  teint  de  vineux ;  le  bec  et  les  pieds  
 sont  d’un  bleu - cendré ;  on  ignore  la  couleur  
 de  l’iris  des  yeux. 
 COLOMBE  A  NUQUE  
 PERLÉE. 
 Coluffilia  Tigrina  M'ilii. 
 In nous  paroît  que  Sonnini  a  eu  tort  de  
 réunir  dans  son  article  de  la  Tourterelle  de  
 Surate  trois  espèces  bien  distinctes.  Sonnerat,  
 qui  le  premier  a  décrit  ces  Pigeons  en  fait  
 mention  comme  formant  autant  d’espèces-,  et  
 rien  n’est  plus  facile,  en  prenant  la  peine  de  
 confronter  ces  descriptions  avec  [les  espèces  
 mentionnées  par  cet  auteur,  que  de  s’assurer  
 de  cette  vérité.  13  est  hors  de  tout  doute  que  
 Sonnerat  a  fait  un  double  emploi  du  Pigeon  
 que  nous  décrivons  à  cet  article.  Ce  voyageur  
 le  décrit  et  en  donne  une  figure  assez  exacte  
 sons  le  nom  de  Tourterelle  grise  de  la  Chine,  
 et  plus  loin  il  cite  encore  cet  oiseau  comme  
 étant  la  Tourterelle  de  Surate.  Au  reste,  
 ç.ette  erreur  de  Sonnerat  est  excusable,  et  il  
 n’ est  pas  difficile  d’en  sentir  la  cause;  Il  n’a