
joli Pigeon que nous décrivons* Trois individus
tués par ces naturalistes sont déposés
dans les galeries du Muséum de Paris. Ces
individus ne diffèrent de ceux qui nous ont
été adressés, tant de Java que de Ceylan,
que par leur plus forte taille. Il est probable
que cette légère différence doit son origine
à une plus grande abondance de nourriture
que ces oiseaux trouvent sous le ciel fertile
de i’île de Timor.
Nous avons reçu et conservé vivants plusieurs
individus de l’espèce de Turvcrt. Ces
Pigeons, très peu remuants, s’accoutument
facilement à la captivité , pourvu qu’on
ne lés privât pas de la chaleur nécessaire.
Tous les moyens mis en usage pour les
faire produire dans nos climats furent infruc-
tieux. Leur nourriture habituelle consistoit
en blé de Turquie écrasé. Dans les saisons
les plus froides de l’année, on doit leur donner
un peu de chenevis avec le blé de Turque.
Les dépouilles de ces Colombes se trouvent
ta s plusieurs collections d’histoire naturelle.
COLOMBE JAMBOO.
Columba Jambos; L ath.
— ---------
j - ^ o u s conservons a cette espèce une partie
du nom qu’elle port à Sumatra. Mardsen O),
qui a donné la description détaillée de cette île ,
est le premier auteur qui en fait mention en
ces termes:
„ Le Pooni-Jamboo est un bel oiseau; il est
„ plus petit que le Pigeon ordinaire; il a le dos,
» les ailes et la queue verts, la poitrine et
„ le cou blancs, mais Pextrémité du cou a
„ une teinte légère de rouge d’oeillet; le de-
,, vant de la tete est d’ un rouge d’oeillet foncé
,, semblable à la fleur du Jamboo ; le blanc
„ de la poitrine s’étend par une bande étroite,
„ resserrée d’un côté par le verd, et de
,, 1 autre par le rouge d’oeillet jusqu’aux yeux,
„ q u i sont jaunes; le bec est également
„ jaune.’ ’
La Colombe Jamboo, mesurée de la pointe
du bec à l’extremité de la queue, a environ
(V) Mardsen, Hist. Natur. de ■ Sumatra, traduc.
franç., y. 2.