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 Olyf-Dnif,  ce  qui  signifie  Pigeon  de,l’Olivier $  
 cet  oiseau  fait  sa  nourriture  principale  d’une  
 espèce  de  fruit  semblable  a nos  olives  par  la  
 grosseur  et  par  la  couleur  et  que  l’oiseau  
 avale  tout  etentièr ;  cefruit  croît  dans  beaucoup  
 de  cantons  sur  la  côte  de  l’est  de  
 l’Afrique,  et  partout  ou  l’on  en  voit  on  
 est  certain  de  trouver  des  Ramerons  en  
 bandes;  ces  oiseaux  ne  laisssent  pas  échapper  
 le  moment  de  leur  maturité  sans  visiter  les  
 lieux  où  il  en  croit  le  plus* 
 Ces  Pigeons  sont  très  abondants  dans  les  forêts  
 du  beau  pays  d’Àuteniquoi ;  dans  lctcms des  
 amours  ils  se  séparent  par  paire mâle  et femelle ,  
 mais  dans  toute  autre  saison  ,  ils  se  tiennent  
 en  bandes;  ils  construisent  leur  nid  sur  les  
 arbres  à  la  manière  de  nos  Ramièrs  d’Europe,  
 et  pondent  deux  oeufs-  blançs.;  les  jeunes  
 éclosent  du  trèize  au  quatorzième  jour  d’incubation, 
   et  sont  un  mets  très  d é l i c a t j e   
 ïi’ai  .pas  vu un  seul  de  ces  oiseaux  là  où  il  n’y  
 ait  pas  de  grands  bois,  quoiqu’ils  se  répandent  
 cependant  dans  les  plaines,  et  se  nourrissent;  
 aussi  de  grains. 
 Le  Rameron  fait  partie  de  mon  cabinet; 
 COLOMBE  GRIVELÉE. 
 Colutr.ba  ArmUlaris.  Mihr. 
 rl — ■   1  i  i  i -  - 
 L  es  parages  de  l’Asie  australe  nourrissent  
 l’espèee  de  Colombe  que  je  désigne  par  le  
 nom  de  Grivele'e,  où  Pic,  le  ventre  étant  
 marqué  de  taches  irrégulièrement  semées  et  
 les  couleurs  principales  de  l’oiseau  consistant  
 en  blanc  et  en noir ;  aucune  particularité  sur  les  
 moeurs  nous  étant  connue,  je  me  vois  restreint  
 à  la  description  succinte  des  couleurs  
 qui  distinguent  l’espèce* 
 La  Colombe  grivele'e,  quoique  plus  petite  
 ■ de  taille  que  le  Ramier  d’Europe,  est  modelée  
 sur  les  formes  de  cet  oiseau.  Sa  longueur, 
   depuis  le, bout  du  bec  a  l’ extrémité  
 de  la  queue,  est  de  quinze  pouces  et  demie  
 ;  le  bec  a  quatorze  lignes  ;  la  peau  
 molle  qui  en  recouvre  la  base  est  de  couleur  
 ïose'e,  et  paroît  saupoudrée  de  blanc.  Un  
 bleu  couleur  d’ardoise  règne  sur  le  plumage  
 supérieur  et  sur  le  devant  du  cou ;  la  même  
 teinte  se  trouve  encore  sur  une  espèce  de  
 ceinturon  qui  sc  dessine  des  deux  côtés  de  la  
 poitrine,  mais  dont  les  extrémités  ne  se  joig- 
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