
 
        
         
		ment  ou  la  femelle  pressée  par  le  besoin  démanger  
 quitte  ses  oeufs  pour  aller  à  la  trémie,5  
 le  male,  qu’elle  à  inivité  auparavant  par  ijii  
 petit  roucoulement  à  venir  prendre  la  place,  
 couve  les  oeufs  avec  la  même  attention ;  il  
 semble  donc  reunir  le  sentiment  de  la  paternité  
 à  l’amour  conjugal.  Le  Pigeon  et  sa  femelle  
 couvent  tour- à -tour  pendant  le  jour,  mais  la  
 nuit  c’est  la  femelle  seule. 
 Malgré  la  bonne  nouniture  et  les  soins  prodigués  
 aux  Pigeons,  il  arrivé  souvent  que  les  
 oeufs  sont  clairs,  c’est  à  dire  qu’ils  ne  sont  
 pas  fécondés.  Quand  on  s’en  apperçoit,  il  faut  
 les  oter  dessous  là  couveuse,  leur  substituer  
 si  l’on'  veut,  ceux  d’une  autre  paire  dont  
 on  désireroit  multiplier  l’espèce,  sàus  quoi,  
 le  teins  qu’ils  employer oient  à  couver  ces mauvais  
 oeufs  seroit  entièrement  perdu,  tandis  que  
 ceux  dont  on  à  enlevé  l€s  oeufs  repondent  au  
 bout  de  huit  a  dix  jours. 
 Pour,  éviter  ces  inconveniens,  il  est  bon  
 âe  s’assurer  aussitôt  la  ponte,  si  les  oeufs  
 sont  fécondés;  s’ils  le  sont,  on  appercevra  
 intérieurement,  en  les  regardant  à  la  lumière  
 fet  du  côté  du  bout  le  moins  alongé,  une 
 petite  tache  ronde,  de  couleur  un  peu  foncée  
 quatre  jours  après  on  verra  adhérentes  à  
 cette  tache,  qui  n’est  autre  chose  que  le  
 germe  du  mâle,  plusieurs  ramifications  sanguines, 
   signes  certains  de  la  bonté  de  l’oeuf.  
 Deux  jours  plus  tard,  il  prend  une  couleur  
 tant  soit  peu  plombée  et  perd  de  sa  transparence, 
   plusieurs  personnes  prétendent  que  
 l’on  peut  préjuger,  à  la  seule  position  de  
 cette  tache  plus  ou  moins  éloignée  du  sommet  
 de  l’oeuf,  le  sexe  de  l’individu  qu’il 
 renferme:  mais  aucune  expérience  n’a  encore 
 confirmé  cette  opinion. 
 Ces  diverses  précautions  ne  sauroient  être  
 prises  que  pour  les  Pigeons  de  volière;  elles  
 ne  pourroient  avoir  lieu  à  l’égard  des  Pigeons  
 fuyards.  Le  foible  avantage  qu’il  y   auroit  
 d’enlever  les  oeufs  non  fécondés  qui  sont  
 toujours  en  petit  nombre,  ne  sauroit  balancer  
 les  inconveniens  et  les  pertes  considerables  
 qu’occasionneroit  une  semblable  opération.  ’ 
 D E S   P I G E O N N E A U X .   
 Aussitôt.  que  les  petits  sont  ressuyés,  lê>  
 pere  et  la  mèrp  en  presHieiït  un  égal  soin;