
cription de Brisson, que M. Le Vaillant cite,
se rapporte parfaitement.
Le Colombar- Waalia mesure en totalité' onze
pouces et demi ; le bec a dix lignes, il est
très e'pais, les deux mandibules se renflent
sensiblement du bout, et forment ensemble
. une pince solide, qui est plus large que dans
toutes les autres espèces de cette famille. Le
. male a la tête et le cou, jusqu’à la poitrine,
d’un gris légèrement nuance' de verd-olive ; les
scapulaires, le dos, le croupion ainsi que les
. couvertures du dessus de la. queue, sont d’un
violet tendre; les grandes; couvertures , lqs
, pennes secondaires et les* rémiges sont noires,
bordées de jaune; le ventre, est d’un beau
jaune-jonquille; l’abdomen est blanc; les couvertures
inférieures de la queue sont d’un
roux-marron, terminées de roux clair; les
pennes ^de la queue, qui sont au nombre-de
quatorze, sont toutes . d’un gris - bleuâtre en-
dessus, et noires terminées de gris-clair en-
dessous. ' ; »|„ ï ,;r_ rtrîr^...{
Le tarse est emplumé jusque vers la moitié
de sa longueur, le reste,,, qui'est „dén«£ de
plumes, est rouge, ainsi que les doigts.; . les
yeux sont orangés.
La femelle est un peu plus petite que le mâle,
dont elle se distingue encore en ce que le
ventre n’est pas jaune ; cette partie, ainsi
que toutes les autres parties du corps, sont
chez elles d’ un vert - olivâtre uniforme;
du reste, elle a en général les teintes moins
vives que dans le mâle. Dans le premier
âge, le mâle ressemble beaucoup à la femelle
adulte, et cette dernière , dans le même
état, n’a pas encore de violet aux e'pau-
lettes: cette circonstance relative à la livrée
du jeune Colombar - Waalia nous porte à
soupçonner que notre Colombar - Maitsou
pourroit bien être le jeune mâle de cette
espèce ; M. Le Vaillant est aussi de cet
avis.
Nous avons vu que le Colombar - Waalia
habite dans toute l’ étendue de l’Afrique ;
il est probable qu’il se trouve encore à
Madagascar ; il se nourrit uniquement de
fruits comme toutes les autres espèces de
cette famille.