
fcout, sur chaque aile sont deux taches noires
i.a)t lune sur les deux moyennes pennes les
plus proches du corps, et l’autre sur les trois
grandes couvertures de l’aile qui tombent sur
celles-là : ces taches ne sont, que sur les
baibes extérieures et vers le bqut de chacune
de ces plumes. Toutes les plumes de la queue
sont cendrées depuis leur origine jusque vers
les deux tiers de leur longueur; le reste
est noir, excepté la moitié des barbes extérieures
de la penne latérale qui est blanche.
En dessous de la queue il y a une barre d’un
gris-clair qui traverse toutes les pennes à un
pouce de leur extrémité. Le bec est d’un
rouge pale", les pieds sont rouges et les ongles
ïioirs.
0 0 Nous ignorons ce qui a pu porter Lathàm à
âire que 1 OEnas a sur chaque aile deux barres transversales
de couleur noire: en supposeroit par-là
que l’ auteur anglais a décrit un Biset, s i, du reste
îe texte de Latham ne se rapportait au, Colombie
D E S C O L O M B E S . 125
COLOMBE BISET
SAUVAGE.
Columba livia, L a th.
J e réunis sous cet article, et regarde comme
autant de descendants du Biset sauvage, tous
les Pigeons de Colombier, les diverses races
de Pigeons de volière,' qui, par la forme du
bec et des parties principales, ressemblent à
cet oiseau, le Pigeon domestique des naturalistes,
la prétendue espèce de Pigeon Romain,
ainsi que ses variétés, et le Pigeon de roche
ou Rocberai. Ces oiseaux produisent ensemble
des individus féconds qui se reproduisent
à leur tour, et forment, par l’entremise de
l’homme, ces races particulières que nous
remarquons dans les Pigeons de volière;
ceux-ci se maintiennent par les soins qu’on
prend de les assortir. Ce sont particulièrement
ces Pigeons dont les différentes nuances
sont presque innumérables, Les hommes, e»