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 vent  en  Europe,  et  j’y  ai  soigneusement  
 recueilli  tout  ce  qui  pouvoir me  servir ;  les  dessins  
 ont  e'te'  faits  d’après  nature  par  les  meilleurs  
 peintres.  Le talent  de mademoiselle de Courcelle,  
 maintenant Madame  Knip,  est  déjà  avantageusement  
 connu  par  les  planches  enluminées  de  l’ouvrage  
 des  Tangaras  et  des  Manaquins,  faites  
 d’après ses  dessins.  Cette  artiste  a  dessiné  et  retouché  
 tous  les Pigeons  qui  composent le premier  
 volume  de  cet  ovrage.  Les  dessins  du  second  
 et  troisième  volume  sont  tous  terminés :  nommer  
 pour  artiste  Mr.  Prêtre,  c’est  rendre  ces  
 dessins  suffisamment  recommandables  (#).  Dans  
 l’impossiblité  de  tout  voir  et  de  visiter  toutes  
 les  collections,  désirant  cependant  satisfaire  au  
 projet  de  donner  une  Histoire  générale  et  
 complète  des  Gallinacés,  j’ai  pensé  qu’il  seroit  
 nécessaire  de  faire  de  chaque  genre  un  traité 
 Les  tems  calamiteux  ont  mis  pour  le  moment  
 obstacle  à  la  publication  des  deux  derniers  volumes  
 de  ce  grand  format;  tous  les  matériaux  étant  prêts,  
 je  saisirai  la  première  occasion  favorable  pour  donner  
 cette  suite  qui  comprendra  les  Gallinacés, 
 entièrement  séparé,  et  de  recommencer  les  
 numéros  des  planches  et  du  texte  explicatif,  
 non  seulement  à  chaque  genre  différent,  mais  
 aussi  à  chaque  nouvelle  subdivision  ou  section  ;  
 par  ce  moyen  il  me  sera  toujours  facile  d’intercaler  
 successivement  les  oiseaux  nouveaux,  
 qui  me  parviendront  durant  la  publication  de  
 cet  ouvrage  ;  ce  qui  pare  à  l’inconvénient  
 d’un  supplément. 
 Une  grande partie  des  figures,  contenues  dans  
 l’ édition  en  grand  format,  a  été  faite  d’après  
 les  oiseaux  de  mon  cabinet;  je  désignerai  régulièrement  
 pour  les  autres  les  collections,  où  
 j’aurai  fait  dessiner  l’objet  qui  aura  servi  à mes  
 descriptions. 
 Parmi  les  savants  et  les  amateurs  qui  ont  
 bien  voulu  me  témoigner  de  l’intérêt  à  perfectionner  
 mon  Histoire  Naturelle  des  Pigeons  
 et  des  Gallinacés  ,  j’ai  particulièrement  les  
 plus  grandes  obligations  à  un  ami  intime,  à  un  
 savant  estimable,  qui,  se  proposant  de  figurer  
 et  de  décrire  plusieurs  Gallinacés  africains  
 contenus  dans  cet  ouvrage  ,  m’a  fait  le  rare  
 sacrifice  de  ses  observations  intéressantes ;  M.  
 JfQ Vaillant,  à  qui l’Histoire  Naturelle  est  déjà