
,, racmés , c’est dix ptiricipe même de ces;
„ mauvaises herbes qu’il purge les terres,
„ 'en ramassant toutes les graines qui revient
„ 'nent à“ leur surface pendant les difterens
„'labours, celles qui' se sèment d’elles mêmes
„ dans l’ihtervalïé d’u n ’ labours à l’autre:1
„ il sait en débarrasser là terre mieux qu’on ne
„ le' feroit avec un crible.
„ Lés services qu’il rend à cet égard sont
„ tels, que," dans' le canton de D izy , dé-
„ partement de l’Aisne, portion de la Thié-
„ rarclié, où l’on à toujours. récolté le blé le
„ plus beau le plus net et le meilleur, on
„ s’est promptement apperçu de la perte des
i f •
„ Pigeons, les terres s’y couvroient d’herbes
qui4 étoiifibiènt les récoltes, la paille y éroit’
mince et rare, le grâin peu nourri, ’ et i l
„ étroit difficile de Ve" purifier àésëz polir qu’il
put ' présenter â'Poêil cette netteté qiii le?
„ faisoit rechercher de très loin pour bîé de*
„ semence.’ Lés premiers cultivateurs l’avôient
„ remarqué • aussi” en prenant à cens lés terres?
„ de "la main dés scignéu'rs,‘ ixnë des côhven-
„ tions était que le seigneur du territoire*
A donné au champart y b'â'tîrôit un Colombier j
cette convention ; fût remplie, pareequ’ii
„ fallait assurer les--récoltes des censitaires,
„ e t , dans beaucoup d’endroits, les Colom-
„ biors-fareat élevés-à-grands fraix, on a en-
„ corp remarqué que les pays. les plus abon-
„ dant en blé , tels que la Beauce, étoient
„ ceux où, les ' Colombiers étoient en , plus
grand nombre.
„ C’est encore à tort qu’on a accusé le
„ Pigeon, de ravager les plantes alimentaires
„ employées à la nourriture-de l’homme. Sans
•, doute, quand le- laboureur paresseux tarde
„ à recouvrir sa. semence., le Pigeon en profite
„ et en enlève une partie ; mais en cela i l rend
„d e u x services;: il mange le superflu de’ la
„ semence qui nuiroit à l’abondance de produits,;
„ car par tout on sème trop, il force le la-
„ boureur à une diligence toujours salutaire
dans la saison des semences., où les varia**
„ tions continuelles ne permettent jamais de
„ remettre au lendemain ce qu’on peut- faire
„ J e même jour. Le Pigeon d’ailleurs ne tou-
„ che point aux- grains, qui ont été chaulés.
„ Le Pigeon, il est vrai, exerce quelque-
,, fois ses, petites rapines dans les jardins et
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