
COLOMBE ÉCAILLÉE.
Columba squamosa. Mihi.
\T , y o i c i encore une des espèces dent - le
Muséum de Paris doit la possession au voyag
e de M. Geoffroi à Lisbonne. C’ est d’après
Tindividu déposé dans les galeries de cet établissement
que lions avons fait représenter
ce joli Pigeon de grandeur naturelle.
Depuis, peu nia collection a aussi été' augmentée
par un individu de l’espèce que nous
décrivons, c’est à l’aimable prévenance de
M. le comte de Hoffmansegg de Berlin, que
je dois l’acquisition de cet oiseau; ce savant
amateur dont le nom sera à jamais célèbre
dans les annales de l’Histoire Naturelle, non
content d’enrichir cette science par les lumières
de son esprit, mais prodigue encore
des ressources d'une brillante fortune, qu’il ne
discontinue de faire tendre aux progrès de
tout ce qui peut servir à la perfectionner ;
D E S C O L O M B E S . 337
enrichit et augmente journellement la liste
des objets . .nouveaux par des voyages de de-
couvertes qu’il /ait faire dans l’Amérique Méridionale
. et particulièrement au Brésil,, ou cet
amateur zélé entretient . et protégé par scs
moyens des Naturalistes, qui lui expédient le
provenu de le, leurs intéressantes decouvertes.;
c’est à juste titre que nous rendons ici
un tribu bien mérité, au zélé infatigable de
M. Augustin de G ornes résident a Bahia au
Brésil; qui parmi un grand nombre d’espèces
nouvelles dans tous les genres, dont la découverte
lui est due; a aussi expédié à M..
de Hpffiiiansegg, des individus de celle qui
fait le sujet de 'cet article.
La Colombo Écaillée mesure un peu plus
de huit pouces ; sa queue seule en a trois,
et les ailes ne dépassent pas de beaucoup son
origine. Cette queue, composée de quatorze
pennes, en a dix d’égale longueur, tandis
que les deux latérales, de chaque Cote,
sont fortement atagées. Tout le plumage de
l’oiseau est couvert d’écaillés noires, chaque
plume étant tciminrc par une bande plus ou
moins large de cette couleur« Les nuances
je