
prés semblable, le loranthus stelis de Linnæus.,
que les insulaires d’Othaeite de'signent par
le nom de toopaoapa.
La Colombe marine, mesurée depuis le
bout du bec à -l’extrémité* de la queue,
porte treize pouces-, tout le plumage de cet
oiseau est d’un blanc très pur, si on en
excepte cependant les grandes pennes alaires ,
qui sont entièrement noires , les moyennes
pennes de ces dernières, blanches à leur
origine , mais noires sur les trois quarts de
leur longueur, enfin lec extrémités des plumes
caudales qui sont de cette dernière couleur ;
sur celles-ci le noir se dessine en forme de
demi- lune. Les pieds et le bec sont d’un
gris livide ; cette teinte colore aussi la peau
nue, formant un cercle étroit autour des
yeux; ceux-ci sont d’un jaune clair.
La Colombe marine ne fréquente pas ex-»
clusivement les parages de la Nouvelle-Guinée ;
elle se trouve encore répandue dans toutes
les îles situées entre ce pays et File de Java,
puisqu’on a rapporté de ces oiseaux des Mo»
loques, et qu’il est probable qu’ ils nichent aussi
dans les Iles voisines de celle de Java#
Mâle.
Col unifia elialcopteraf L ath^
U n e des- plus belles espèces de Pigeons
qu’on connaisse, est sans contredit la Colombe
Lumachelle, qui fait le sujet de cet article.
Des points brillants d’un éclat radieux sont
semés sur les ailes de cet oiseau, dont, le
plumage, généralement de couleur uniforme
sur tout le reste du corps, contribue encore
à relever la richesse éblouissante de ces taches
, qui paroissent comme autant de rubis,
de saphirs et d’opales.
Le capitaine Philip, dans son voyage à la
Nouvelle-Galles, et le chirurgien général
Whitc, dans son voyage au port Jackson,
font mention de cette Colombe: Labillardière»
qui en tua aussi à la Nouvelle-Hollande,
l’avoit déjà trouvée au cap de Diemen: le*
naturalistes qui accompagnèrent le capitaine
Baudin, en ont rapporté deux individus tués
S 4