
de dix-huit pennes cendrées (fl), avec une
bande noire vers leur extrémité ; les deux
plumes du milieu sont de la couleur du corps :
le dessous de la queue est aussi gris-cendré,
mais toutes les pennes sont traversées par une
barre brune. Les parties inférieures du corps
sont grises, avec des teintes vineuses sur la
poitrine. Le dedans des ailes est roux de
rouille ; le bec est noirâtre, mais sa base est
rougeâtre; les pieds sont rouges.
La femelle n’a point de blanc sur le front,
toute la tête est d’un gris-cendré;, cette couleur
règne sur les autres parties de l’oiseau ;
mais les teintes sont en général plus claires
que chez le mâle; les bords de toutes les
plumes sont d’un blanc jaunâtre ; leur chatoyant
n’imite pas celui qui brille dans les rubis,
mais les reflets sont plutôt d’un verd
-métallique. Les miroirs sur les plumes secondaires
sont aussi moins grands et plus ternes.
( a) Latham et Sonnini comptent »eulemcnt seize
plumes à la queue du Lumaehelle. Ces auteurs se
trempent en ne lui donnant que ce nombre ; tous
les individus observés par mol, ardent dix - huit
pennes.
Les jeunes Lumachelles ont la livrée d’un
cendré » noirâtre, et toutes les plumes sont
bordées de couleur de terre d’ombre Le
front et la gorge sont blanchâtres, et les
miroirs sont de couleur sombre, avec de
légers reflets verdâtres.
Les individus qui ont servi à cette description
sont dans ma collection; deux mâles
dans le plus parfait état de conservation sont
au Muséum de Paris; plusieurs se voyent
à Londres,