
îient point; le front et la gorge sont d’un
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gris blanchâtre ; une espèce de hausse - col
prend son origine de chaque côte' au-dessous
de l’orifice des oreilles, et descend sur la
poitrine. Il est d’un blanc pur, et paroît
imiter pn ornement encore de mode il y a
peu de temps ; toutes les élégantes avoient
coutume de se parer de certains colliers
qu’ on de'signoit par le nom d’esclavages ;
ceux-ci ressemblent, par la manière dont
ils descendent sur la gorge, au collier qui
se dessine sur la poitrine de. notre Colombe.
Toutes les parties inferieures de cet oiseau
sont blanches ; sur le milieu du ventre il y
a des taches oblongues. Les plumes des flancs
de l’abdomen et les couvertures inférieures
de la queue ont du noir en forme de fer de
lance à leur centre ; elles sont toutes frangées
de blanc pur; les grandes pennes des ailes
sont d’un brun terne, toutes ont le bord des
barbes extérieures liserées d’un brun roux;
les quatre pennes latérales de chaque côté
de la queue sont terminées de blanc.
Nous avons 'figuré cet oiseau d’après un individu
d’une conservation très pure qui se
trouve dans ma collection.
COLOMBE MARINE.
Columba Littoralîs. Mi ht.
C ^ ’e s t à juste titre que Sonnini ne réunit
pas, le Ramier blanc muscadivore avec le
Pigeon cuivré mangeur de muscades, comme
l’ont fait assez mal-à-propos plusieurs ornithologistes;
le muscadier servant, en certains
temps de l’année , de nourriture à cès deux
espèces, il ne s’ensuit pas qu’elles doivent
être considérées comme ayant des rapprochements
intimes, il est cependant évident que
la préférence que ces oiseaux donnent au
fruit du muscadier peut être considérée'
comnle Punique motif sur lequel on se soit
permis des analogies touchant ces deux espèces,
qui ne se ressemblent du reste en aucune
manière.
Nous avons cru nécessaire de substituer un
nom plus caractéristique à la place de la
phrase par laquelle ce Pigeon est désigné
dans Sonnini; la dénomination de Colombe
marine nous paroît plus convenable à cette
fin ; elle donne à connoître une habitude