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 general  très  abondante  daps  toutes  les  partie?  
 de  l’Océan  pacifique,  on  les  trouve  aux  îles  
 Norfolk,  dans1  les  diverses  parties  de  la  Nouvelle 
 Hollande;  ils  sont  principalement  très  
 communs  dans  les  environs  de  Sidney - Cove  
 et  de  la  baie  Botanique. 
 Les  Colombes  Lumaehelles  se  plaisent  dans  
 les  lieux  sablonneux  et  arides,  elles  aiment  
 à  se  tenir  à  terre  ou  sur  des  branches  basses ;  
 on  n’en  voit  à  la  baie  Botanique  que  depuis  
 le  mois  de  septembre  jusqu’à  celui  de  février^  
 Ces  oiseaux  se  montrent  toujours  par  paires ;  
 il  pratiquent  leur  nid  dans  les  trous  d’arbres  
 peu  élevés  de  terre,  et  souvent  sur  la  terre  
 même,  et  pondent  deux  oeufs  blancs  ;  leur  
 nourriture  principale  est  un  petit  fruit  ressemblant  
 à  la  cerise ;  on trouve  toujours  les  noyaux  
 de  ce  fruit  dans  leur  gésier.  Il  est  facile  de  
 s’assurer  du  lieu  de  leur  retraite,  le  roucoulement  
 très  sonôre  de  cette  espèce  imitant  à  
 une  certaine  distance  le.  beuglement  des  vaches.  
 Les  insulaires  de  la  Nouvelle-Hollande ,  désignent  
 le  Lumachelle  par  le  nom  de  Gaad - Gang ;  
 les  Anglais  l’appellent  Ground -  Pigeon,  ce  qui  
 signifie  (Pigeon  de  terre.) 
 Le  mâle  adulte  a  quinze  pouces  et  demi,  
 depuis  la  pointe  du  bec  à  l’extrémité  de  la  
 queue ;  le  front est  d’un  blanc  pur,  et  se nuance  
 successivement  par  de  légères  teintes  en  rose  
 clair;  cette  couleur  devient  plus  violacée  en  
 approchant  de  l’occiput,  et  forme,  en  passant  
 sur  les  yeux,  une  espèce  de  fer  à  cheval. 
   Les  orifices  des  oreilles  sont  recouvertes  
 par  de  petites  plumes  blanches.  La  couleur  
 dominante  sur  les  parties  supérieures  est  d’un  
 cendré - brun  ,  chaque  plume  est  bordée  de  
 jaune  terreux.  Les  grandes  couvertures  des  
 ailes  ont  vers  leur  extrémité  une  tache  d’un  
 éclat  radieux.  Les  reflets  chatoyants  du  rubis  
 et  de  l’opale  brillent  à  l’envi  sur  ces  
 plumes,  qui  par  leur  réunion,  lorsque  l’aile  
 est  dans  l’état  du  repos,  forment  deux  bandes  
 transversales  sur,  cette  partie;  ces  plumes  
 sont terminées d’u'n beau  blanc, couleur  de  perle.  
 Les  petites  et  les  moyennes  couvertures  ont  
 encore  de  ces  mêmes  taches  brillantes,  plus  
 ou  moins  irrégulièrement  distribuées;  elles  sont  
 terminées  de  gris-jaunâtre.  Sur  les  pennes  
 secondaires  des  ailes  il  y  a  de  grands  miroirs  
 d'un  verd-pourpré.  La  queue  est  composée 
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