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   pl.  76,  (a)  à  notre  Bizet,  sans  prendre  
 notice* *des.  caractères  de  dissemblance  qu’il  
 dit  exister  entre  ces  oiseaux.  Ce  Ramier,  qu*  
 Edwards  nomme  Pigeon  brun  des  Indes,  est  
 plus  fort  de  taille  que  notre  Bizet  ;  il  a  le  
 corps  plus  long  et  plus  fort,  toute  la  région  
 des  yeux  et  des  oreilles  est  dénuée  de  plumes  
 ,  et  il  relève  souvent  sa  queue. 
 La  Colombe  voyageuse  (à),  quoique  ayant  
 la  queue  cunéiforme  .et  la  taille  alongée,  n’a  
 pas  même  fait  d’exception  :  à  en  croire  Buf-  
 fon,  elle  ne  diffère  de  nos  Pigeons  fuyards  
 et  devenus  sauvages  que  par  les  couleurs  et  
 pàr  les  plumes  de  la  queue  ,  qui  sont  plus  
 longues. 
 Il  en  est  encore  de  même  du  Pigeon  décrit  
 par  Brisson  sous  le  nom  de  Pigeon  vert  des  
 Philippines,  et  que  (r)  Latham  nomme  Pigeon  
 Perroquet  (d) ;  il  est  d’un  tiers  plus  petit  que  le 
 (« )  Columba  Leucoptera.  Lath.  btd.  orn.  v.  2  , p» 
 *95»  *P' 
 ('b)  Columba  Migratoria.  Lath.  Ind.  orn.  v,  2 ,  p<  
 612  ,  sp.  70. 
 (y) Columba Vernans. Lath.Ind. ortt.v• 2,p. 599»  sP-22. 
 (dj  Parrot Pigeon. Lath, Synops.v, 4 »  P-  20, 
 Bizet;  tout  sqn  plumage  est  d’un  beau  vert  
 jaunâtre  relevé  sur  la poitrine  par  un  large  plastron  
 d’un  lilas  tendre. 
 Cet  oiseau,  selon  M.  de  Buffbn,  ne  différé  
 de  nos  Pigeons  fuyards  que  par  la  force  des  
 couleurs,  qu’il  attribue  à  l’influance  des  climats  
 chauds;  comme  si  le  climat  de  Ceylan,  d’ où  
 cette  Colombe  est o r ig in a ire ,  possédoit  le  
 pouvoir  magique  de  diminuer  la  taille  et  de  
 changer  totalement  la  couleur  du  plumage  
 d’un  oiseau  qui,  dans  nos  contrées  tempérées, 
   est  d’un  bleu  couleur  de  plomb,  en  
 un  vert  jaunâtre  éclatant  et  en  lilas  tendre ! 
 Comment  se  peut-il  que  M.  de  Buffon  se  
 soit  porté  si  loin  dans  la  malheureuse  ideô  
 d’attribuer  un.-  si  grand  pouvoir  à  l'influence  
 des  climats  chauds,  jusqu’à  prétendre  que  sa  
 seule  influence  fut  capable  répandre  sur  
 un  oiseau  de  ces  contrées  brûlantes  des  couleurs  
 dont  il  ne  porte  pas  les  moindres  indices  
 dans  nos  climats  tempérés ?  Y  a-t-il  seulement  
 la  plus  légère  teinte  de  vert  jaunâtre  
 dans  le  plumage  du  Bizet? 
 Le  Pigeon  vert  d’Amboine  (a)  des  pl.  enl 
 <Jd)  Columba Arematica.  Z&th*  Ini*  ern,v. 2,  p.59.9»  
 sp.  33.  *  4