
dans des espèces • de trappes faites de
joncs.
Les Cocotzints fréquentent les lieux pier-i
reux situes près des buissons ; on les
trouve non seulement sur le continent
de l’Amerique méridionale, mais aussi dans
toutes les îles Caraïbes ; Màuge les a rapportés
de Porto-Rico, où ils sont très
multipliés. Les colons Français désignent
le Cocotzin par le nom d’Ortolan ; les
Anglais' le nomment Pigeon de terre ; et
les Hollandais Pigeon des pierres ; la
voix de ces oiseaux est semblable à
celle de notre Tourterelle , mais elle est
plaintive et peu sonore.
Le Cocotzin n’est guère plus gros de
corps qu’une alouette huppée ; sa longueur
, depuis le bout du bec jusqu’à
l’extrémité de la queue , est d’un peu
plus de six pouces ; . son bec a sept
lignes ; les ailes, lorsqu’elles sont pliées, ne
s’étendent qu’au quart de la longueur de la
queue, les parties supérieures de la tête et
du cou sont d’un beau cendré; chez le mâle,
cette partie est d’une tiente plu*s bleue ; le
d o s , le croupion et les couvertures du
dessus de la queue, sont d'un brun cendre
foncé-, le front, la gorge, la partie inferieure
du cou et la poitrine sont de couleur
vineuse, avec quelques taches brunes qùi
occupent le milieu de chaque plume, et les
font paraître écaillées; les côtés et le ventre
sont d’un vineux très clair; les couvertures
du dessous des ailes et les barbes intérieures
des rémiges sont^ couleur de rouille; les
couvertures supérieures des ailes sont mêlées
de cendré foncé et de vineux; il y a un
nombre assez considérable de petites taches
d’un bleu d’émail sur les moyennes et sur
les grandes couvertures; les deux pennes du
milieu de la queue sont d’ un brun-cendré
très foncé, et les latérales sont presque
noires; l’iris est orangé; le bec est d’un
rouge pâle à son origine, et noirâtre vers
le bout; les pieds sont rouges et les ongles
noirs.
La femelle diffère du mâle en ce que
toutes les couleurs sont plus foibies ,
que la poitrine a plus de' blanc, que les
écailles de la poitrine sont moins pro*