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 violet  à  reflets  dorés:  le  front,  la  gorge, 
 le  ventre,  les  côtes,  l'abdomen  et  les  cou-?  
 verturcs  du  dessous'  de  la  queue  sont  d’un  
 blanc  pur ;  la  poitrine  est  teinte  d’une  légère  
 nuance  de  violet  pourpré  à  reflets  bronzés \  
 les  yeux  sont  entourés  d’un  espace,  nu  de  
 couleur  rouge  -,  le  bec  et  les  pieds  sont  
 rougeâtres. 
 Il  est  probable  que  ce  Pigeon  habite  le  
 Nouveau  Monde ;  nous  ne  saurions  cependant  
 l ’assurer  positivement.  Le  seul  individu  de  
 l’espèce  que  nous  ayons  trouvé  occasion  d’examiner  
 ,  est  déposé  dans  les  galeries  di*  
 Muséum  de  Paris, 
 COLOMBE  TURGRIS. 
 Columba  Melanocepkala.  L ath. 
 L a t h a m  a  eu  raison  de  ne  pas  se  conformer  
 au  sentiment  de  Bufîbn,  qui  réunit  le  
 Pigeon  de  cet  article  à  l’èspèce  du  Turvert-';  
 il  en  diffère  effectivement  sous  tous  les  rapports,  
 ■ ces  oiseaux  forment  deux  espèces  très  distinctes  
 ,  comme  il  est  facile  de  s’en  assurer  
 en  lisant  notre  description  du  véritable  Turvert  
 ,  et  én  confrontant  nos  deux  gravures.  
 ■ M.  Forstcr,  dans  la  Zoologia  Indien,  nous  
 donne  une  très  bonne  figure  du  Turgris.  Celle  
 de  Buffon  est  passable ;  l’individu  d’après  lequel  
 ce  naturaliste  a  fait  exécuter  sa  planche  étoit  
 totalement  dégardé ;  ce  dont  il  est  facile  de  sè  
 convaincre  en  comparant  cette  planche  avec  
 la  nôtre,  d’après  un  individu  de  la  plus  grande  
 pureté. 
 La  Colombe  Turgris  porte  huit  pouces  depuis  
 le  bout  du  bec  à  l’extrémité  de  la  queue,  qui  
 est  foiblement  étageé;  les  ailes j  pliées  aboutis»»