
COLOMBE AZURÉE.
Çolumba Cærulae. MUù.
TX
o u t es les parties supérieures de cette
jolie Colombe étant d’une brillante et vive
couleur d’azur, nous en avons tire son signalement
spécifique. On nous a assure' que l’espèce
habite au Bengale ; ce dont nous ne saurions
cependant garantir l’authenticité.
La longueur totale de la Colombe azurée
est de neuf pouces ; ses ailes atteignent à lp.
moitié de la longueur de la queue ,' qui est
arrondie.
Un bleu céleste ou couleur de turquoise
orientale est répandu sur les parties supérieures ;
les joues et la gorge sont d’un blanc pur. On
remarque sur le devant du cou et de la poitrine
des teintes d’un brun fauve, nuancé d'un ton
vineux ; le ventre et l’obdomen sont blanchâtres
; les pieds et le cercle nu qui entoure les
yeux sont rouges ; 3a base du bec est rougeâtre,
mais la pointe est'd’un blanc jaunâtre.
Un individu de cette belle espèce faisoit partie
du cabinet de M. Holthuysen , à Amsterdam.
COLOMBE ÉMERAUDINE.
Columba Afra. L ath.
( ✓ ’e s t à tort que Buffon réunit sous î©
même article de sa Tourterelle du Sénégal
(assez exactement figurée dans les planches
enluminées, n°. 160.) deux autres espèces
bien differentes, avec lesquelles la première
n’a aucun rapport: ce naturaliste dit que sa
Tourterelle à collier du Sénégal, pl. 161,
A
n’est qu’une variété de notre Emeraudine.
Comme (continue le même auteur) la Tourterelle
à collier d’Europe n’est qu’une variété'
de l’espèce commune ; v o ic i, à ce qu’il 111e
semble, deux erreurs. La première- consiste
dans la prétendue identité spécifique de notre
Émeraudine avec la Tourterelle du Sénégal,
que nous ferons mieux connoître sous la dénomination
de Colombe Blonde. Cette erreur
va principalement fixer notre attention à cet
article, et nous relèverons la sec-onde, lorsque
nous parlerons de la Tourterelle vulgaire
de nos climats.
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