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 le  cou  et  la  poitrine  sont  rougeâtres,  et  ,  
 cette  couleur  est  plus  sombre  â  la  partie  ,  
 supérieure  du  cou.  Le  dos  et  toutes  les  
 couvertures  des  ailes  sont  d’un  verd  foncé  
 éclatant  et  doré,  qui  se  change,  suivant  
 que  l’animal  est  exposé  à  différents  jours,  
 en  une  très  belle  couleur  de  cuivre  de  
 rosette;  quelques-unes  des  petites  couvertures  
 du  poignet  de  l’aile  sont  ou  terminées  
 de  blanc,  ou  éntièrement  blanches ;  ce  qui  
 ferme  autant  de  petites  taches  dessinées  agréablement  
 sur  le  fond  verd-doré  du  plumage. 
 La  partie  inférieure  du  dos  ,  le  croupion,  
 et  les  couvertures  du  dessus  de  la  queue  sont  
 cendrés ;  le  ventre,  les  cuisses  et  les  plumes,  
 de  recouvrement  du  dessous  de  la  queue  sont  
 bruns  ,  avec  une  légère  teinte  de  rouge.  
 Les  couvertures  du  dessous  de  l’aile  sont  
 rousses;  les  pennes  alaires  sont  d’un  brun  
 foncé  ;  mais  leurs  barbes  intérieures  sont  
 rousses;  celles  de  la  queue  sont  noires,  excepté  
 les  deux  plus  extérieures  de  chaque  
 côté,  qui  sont  cendrées  et  terminées  de  noir.  
 Le  bec  est  rougeâtre,  la  membrane  qui  est, 
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 au-dessus  -des  narines  bleuâtre,  les  pieds  
 rouges,  et  les  ongles  d’un  brun  clair. 
 On  trouve  des  Turverts  qui  n’ ont  point  de  
 blanc  au  front,  dont  toute  la  tête  est  de  
 couleur  noirâtre.  Ces  individus  paroissent  
 former  des  variétés  accidentelles  dans  l’espèce :  
 leur  plumage  est  en  général  d’une  teinte  plus  
 sombre,  la  poitrine  et  le  cou  sont  plus  
 rembrunis.  Dans  l’état  de  captivité.  sur-tout  
 lorsqu’on  les  nourrit  de  chenevis,  ils  se  décorent  
 de  plumes  noires  semées  au  hasard  sur  
 toutes  les  parties :  cette  bigarrure  est assez jolie. 
 La  Colombe  Turvert  paroît  répandue  sur  
 toutes  les  îles  de  l’Asie  australe  et  du  vaste  
 Océan  indien;  elle  est  très  abondante  à  ’Cey-  
 lan  ;  on  la  trouve  par  troupes  nombreuses  
 à  Java  et  à  Sumatra  ;  leurs  essaims  peuplent  
 les  vastes  et  antiques  forêts  de  ces  îles.  
 Sonnerat  les  à  rencontrés  à  l’île  Panaye  et  k  
 celle  d’Àntigue 
 Les  Chinois  connoissent  l’espèce  sous  le  
 nom  de  Yaupuan.  Les  Javans  lui  donnent  le  
 nom  de  Bouron  GUmouhane.  Dans  le  séjour  
 qué  firent  les  naturalistes  Français  à  Timor,  
 p r s   du  dernier  voyage  de  découvertes  aux  
 Terres  australes,  ils  y   trouvèrent  aussi  le