
trous dans l’épaisseur des murs , mais ces difî'é-
rens nids sont; sujets à des inconvéniens ; on
reproche aux cases en planches dans les quelles
on met un plateau de plâtre, de s’imbiber trop
facilement de la partie humide de la sicute, et
de contracter par la une odeur, qui finit par
occasionner des maladies aux Pigeons. Les.panicrs
d’osier ont aussi leurs incommodités : outre que
la vermine trouve plus aisément à s’y loger,
les petits en tombent souvent, et .si on n’a
pas le soin de les remettre aussi -t3t dans leurs
n:ds, ils ne tardent pas â être massacrés par
les autres, les plâtres peuvent être avanta-
guesement remplacés par des terrines de terre
Cuite vernissée, ces dernières à la vérité, sont
d'un prix à peu près double , mais la facilité
de les nettoyer à grande eau, ■ et sur tout leur
durée, dédommagent au dç;a de l’excédant
de la dépense ; les cavités pratiquées dans
l’epaisseur du mur sont trop fraîches , et ne
paroissent pas leur convenir , quelques amateurs
ont été jusqu'à faire fabriquer en terre
çuite, des pots assés ressemblons à ceux qu’on
place pour recevoir les moineaux, ces pots
n'ont pas l’incouvénient des paniçrs, les petits
n’en peuvent sortir , ils facilitent l’incubation
et ils dispensent de placer des rayons en bois;
il faut avoir l’attention de mettre les nids dans
l'endroit le moins clair de la volière, car les
Pigeons, comme tous les autres* oiseaux, lorsqu’ils
veulent pondre ou couver , recherchent
toujours l’obscurité.
La volière doit être aussi pourvue de vases
destinés à contenir la boisson et la nourriture,
on employé pour le premièr objet, des
bouteilles degrés à long Col ; on les renverse dans
un vaisseau de terre fait exprès , et disposé
de manière que l’eau tombe de la bouteille
à mesure que les Pigeons boivent, cet appareil
se nomme pompe. Pour renfermer leur nourri^
ture on se sert de trémie qu’on divise quelquefois
en plusieurs parties destinées à contenir
les différentes epèces de grains qu’on leur
donne. On ne sauroit trop recommander de
balayer souvent la volière ; d’en faire nettoyer
sous ses yeux toutes les parties; de faire transporter
à quelque distance la eolombine et les
autre immondices; de renouveler la paille des
nids tous les trois ou quatre jours, au moins
après l’incubation des petits, sans quoi la