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 hoilot  ([b)  sont  des  oiseaux  trop  vaguement  
 désignés;  les  descriptions,  que  nous  en  avons,  
 sont  si  imparfaites,  qu’elles  nous  mettent  dans  
 l’impossibilité'  de  distinguer  les  differences  spé-1-  
 eifiques.  Il  faudra  se  re'soudre  à  rayer  ces  
 Pigeons  de  la  liste  nominale  jusqu’à  ce  que  des  
 indications  plus  vraies  nous  les  fassent  mieux  
 connoître. 
 Toutes  tronque'es  que  soient  ces  descriptions *  
 BufFon  n’a  cependant  pas  hésite'  à  rapporter  ces  
 Pigeons  à  l’espèce  indigène. 
 M.  de.  BufFon  dit  plus  loin:  ,,  Le  Pigeon  
 „   indiqué  par  M.  Brisson  sous  le  nom  de  Pi-  
 „   geon  violet  de  la  Martinique  (c), et  qui  est  
 „   représenté  pl.  n°.  162.  sous  ce  nom  de  Pigeon  
 „   de  la  Martinique  ,  ne  nous  paroît  être  
 „   qu’ une  très  légère  variété  de  notre  Pigeon  
 ,,  commun;  celui  de  ce  même  auteur  appelé'  
 „   simplement  Pigeon  de  la  Martinique,  et  qui 
 (a)  Columba  Ivsevia.  Lath.  Ind.  ord.  v.  2,  p.  610.  
 sp.  29.  Columba  Hoilotl,.  ibid  sp.  30. 
 ([by  Columba  Caerulea,  ibid.  sp.  31. 
 C<0  Columba  Martinica.  Lath.  Ind.  orn.r. 2 ,  p.5$j » 
 7. 
 „   est  représenté  dans  les  pl.  en!,  n°.  141,  sous  
 ,,  la  dénomination  de  Pigeon  roux  de  Cayenne,  
 ,,  ne  ferment  ni  l’un  ni  l’autre  dès  espèces  
 „   différentes  de  celle  de  notre  Pigeon ;  on  les  
 „   appelé  improprement  Perdrix  à  la  Martini-  
 „   que,  où  il  n’y  a  point  dq  vraies  Perdrix,  
 ,, mais  ce  sont  des  Pigeons  qui  ne  ressemblent  
 „   à  la  P.rdrix  q 'e   par  la  couleur  du  plumage,  
 ,,  et  qui  ne  diffèrent  pas  assez  de  nos  Pigeons  
 ,,  poqr  qu’on  doive  leur  donner  un  autre  
 „   nom.” 
 Certes,  il  ne  ser.oit  guère  venu  dans  l’idée  
 des  naturels  de  la  Martinique  de  donner  à  cette  
 espèce,  ainsi  qu’à  plusieurs  autres,  le  nom  
 de  Perdrix,  si  par  leurs  observations,  bien  
 souvent  mieux  fondées  que  tous  nos  systèmes,  
 ils  n’avoient  aperçu,  entre  le  genre  de  vie  de-  
 ces  Colombes  et  les  allures  des  Perdrix,  quelques  
 analogies.  Ce  n’est  donc  pas  la  couleur  
 du  plumage  qui  a  donné  lieu  à  cette  dénomination  
 de  Perdrix,  mais  bien  mieux  la  conformité  
 de  moeurs  entre  ces  Gallinacés  et  quelques  
 espèces  de  Colombes  dont  nous  aurons  
 occasion  de  parler  plus  au  long,  en  décrivant  
 les  individus  qui  appartiennent  à  cette  petite  
 famille.  t   *