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l e d r o m a d a i r e .
et de clentsj elie loinbail à genoux seulcmcni sur les pierls de devani, el non toui-kfaii
coucliée comnie diseni les voyageurs.
Le mile mange Irente livres de foin par jour; la femelle vingl; ils boivent à peuprès
un seau d'eau chacun. Leurs excréments ressemblent, pour la forme et pour la
couleui-, à de grosses olives. Ils urinent comme les Chameaux.
La femelle est fort douce, mais le mâle est assez méchant; il cherche à presser ceux
dont il est méconteni contre un mur ou eonü'e une cloison et à les écraser.
On les emploie depuis quelque temps à faire marcher une pompe et ils s'en acquittent
fori bien. Les jours de travail on leur donne un peu d'avoine ou de son.
Le Chameau et le Dromadaire étaient parfaitement connus des anciens. Aristote
donne du dernier une histoire assez détaillée, et où, conmie à son ordinaire, il avait
évité la phipart des erreurs admises par ses successeurs; il est cependant le premier
où l'on trouve la fable de l'aversion de cet animal pour l'inceste. Pline y a ajouté celle
de l'accouplement rétrograde. Ce dernier auteur, qui a tant de soin d'avertir de l'époque
où chaque animal exotique a été vu des Romains pour la première fois, a négligé de
le faire par rapport au Chameau; mais un passage de Salluste, cité par Plutarque,
nous apprend que ce fui après la victoire remportée par Lucullus sur Mithridate, près
du fleuve Rhyndacus, et par conséquent l'an de Rome 685. Sallaste entendait sans
doute que ce fut alors qu'on en conduisit pour la première fois à la ville; car les
soldats romains en avaient dû voir long-temps auparavant, ainsi que Plutarque le
rappèle, lorsque Scipion battit Antiochus, et aux combats qui eurent lieu avec Archélaüs
près du lac Orchomène et de Chéronée.
Lampride nous apprend qu'Héliogabale faisait servir sur sa table des Chameaux et
des Autruches, disant que la loi des Juifs l'y obligeait. Il avait doublement tort, car
elle défend expressément la chair du Chameau, parce que, quoiqu'il rumine, il n'a
point le pied entièrement fourchu. Spartien dit simplement quecet empereur en faisait
servir les pieds, et cela poursurpasser Apicius, en introduisant quelque plat nouveau.
Je ne connais de bonne figure du Dromadaire que celle de Buffon. Les meilleures
après elle, sont celles des planches 4i et 44 Jonston. Les figures d'Aldrovande et
de Gesner sont faites d'imagination. Celle de Perrault et les deux figures de Chameaux
de Pennant sont fort mal dessinées.
Nous devons plusieurs des particularités rapportées dans cet article au chef de
brigade Grobert, ofFicierd'artilIerie très-instruit, qui a passé deux ans à l'armée d'Orient.