1 3 L' É L É P H A N T DES f N D E S.
i r i o m p l i e d'Afrique. G e rma n i c u s en mont r a qui dansaient grossièrement. Ce fut sous
N é r o n qu'on en vit un danser sur la c o r d e , m o n t é par un Ciievalier roma in. O n peut
l i r e dans/El icn le déiail des loui's extraordinaires qu'on était parvenu à leur faire
exécuter. Il est vrai (|u'on les exerçait dès le p remier .Ige; /El ien dit m ême expressém
e n t que c'étaient des E l é p h a n t s nés à R ome , que l'on di-essait ainsi 5 c e q u i , joint aux
essais de-M. Corse, doit nous faire espérer qu'il sei'a possible de multiplier cet utile
a n i m a l en domesl i i ité.
L ' E u r o p e m o d e r n e n'a pas v u b e aucoup d 'Éléphanl s 5 j e n e croi s pas m ôme qu'aucun
n a t u r a l i s t e ait eu occasion d'en compa r e r les d e u x espèces ni en vie, ni enqiaillées. Les
a u l c i n ' S ( | u i e n o n t le m i e u x t rai té,après Ai-istote, sont Pen-ault et Corse: les autres
n a t u r a l i s t e s n'ont presque donné que des compi lat ions où se sont j^Iissées beaucoup
d ' e r r e u r s .
Les figures e n sont nombreuses , et il y e n a d ans le n omb r e plusieurs d'assez exa<ics.
Telles sont celles de Jonston, de BulTon, qui représcjitent l'Éléphant des Indes, et
(•elle d e P e r r aul t , la seule qui donne une idée jus t e de l 'Éléphant d'Afrique.
L a figure de Gesner, qui représente aussi celte dernière espèce, est jnauvaise.
Celle d'AIdrovande n'en est (pi'une copie. Celle d'Édwards, plan. 221, appartient à
l ' É l é p h a n t des Indes^ elle est médiocre. Séba en représent e fort bien le f é tus , pl. 111 d u
p r e m . vol.
P e r r a u l t en a d o n n é une assez bonne anatomie; mais elle sera bien sio'passée par
celle d u célèbre P i e r r e C amp e r , dont son fils nous fail e spé r e r la p r o c h a i n e publication.
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