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4 L'OURS NOIR D'AMÉRIQUE.
On sait que la graisse d'Ours est en gronde réputation, comme topique, et ¡1 y a
à Londres des apothicaires qui élèvent des Ours exprés pour- les engraisser.
La langtie et les ptlcs passent pour les meillein-s moi-ceaux, mais on rejète la
tile, sans savoir pourquoi, à ce que dit Laivson, à quoi Brickcl ajoute qu'on croit
la ccn elle venimeuse : opinion évidemment erronée.
On prépare avec sa gr.-iisse une liuile bonne à manger et à brûler, que l'on
transporte dans des outres faites avec sa peau. Celle-ci a les incmes usages que les
peaux d'Oui's ordinaires.
Pallas avait déjà remarque que la voix de l'Ours noir est assez différente de celle
de l'Ours brim, et qu'elle ressemble à des pleurs ou des hurlements aigus ; nous
avons trouvé cette obsei'vation très-vraie.
Nous ne connaissons aucune autre figure de l'Oiu-s noir, que celle que nous
donnons aujoLU-d'hui au Public.
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