G L E Z E B U.
si le Boeuf ordinaire ei le Cheval ne nous le rendaient pas inutile. On en a obtenu,
dans les parcs anglais, plusieurs générations successives. Des expériences faites à l'Ile
de France, ont prouvé qui! produit avec nos Vaches, ei que la bosse s'elTace au bout
de quelques mélanges. Les Yacks observés par Pallas n'ont pas eu le même succès,
quoiqu'ils clierchasseni à couvrir les Vaches 5 nos Taureaux n'ont pas montré la même
inclination pour les Yacks femelles.
La inénas^eriea possédé successivement quatre Zébus •, savoir, une femelle, et ensuite
un couple qui tous trois avaient des cornes et approchaient de la taille de nos petites
Vaches. La seconde lenielle était plus petite que son mâle et avait les cornes irrégtilières;
l'un et l'autre étaient d'un gris bleudti-e. Le quatrième individu qui s'y trouve
encore, est une femelle qui a à peine la taille d'un Cochon ordinaire : clic n'a point do
cornes; mais seulement un léger tubercule à l'os fi-ontal, que l'on sent avec le doigt
sous la peau, et sui" lequel se forme chaque année une petite plaque de corne qui
n'adhère qu'à la peau, et qui tombe bientôt par le frottement. Tous ces animaux ont la
voix gi'ognante, et leiu' respiration elle-même ressemble à une espèce de ronflement,
et pai-aîi d'abord maladive à ceux qui l'entendent pour la première fois. Ils étaient tous
fort doux, et se nourrissaient, dormaient, etc. de la même manière que nos Vaches.
Le couple qui a vécu ensemble ne s'est point imi, quoique la femelle soit venue plusieurs
fois en chaleur.
Buffon et Edwards ont donné d'assez bonnes figures du Zébu ; celles de Pennant l'est
beaucoup moins. On rapporte aussi conmiunément à celte race le petit Bceuf d'Afrique
de Bélon et de Prosper Alpin, mais il n'a pas de bosse.
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