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p: 64.pl. tnlùm. n* $6v. Gm e liii, Syst. iiat. n. 2
( P a r ra stnegala ). Latham 3 In d ex j n. 8 ( Tringa
seneg a la ). V A f r iq u e .
Ii. 12 . E .. P.. R . 12 .
B . A i le s à 'éperons hûllémtnt ’ ostensibles. 3 "
Le .Vannea-U HUPPÉ. 7. V . Grïsiàtu s. V . Cristâ
* dependen té ; pectore rostroqüe nigris R pedhbàs ru -
' b risi ': f
Huppe pendante ; pditririe et béc noirs /pieds
; rougës. ( P/. 2.)
' On renëoritïe cérté;'espèce, non-seulement
dans diverses centrées de l'Europe, mais encore
au Kamcschatka, où le mois de décembre's’appelle
ie 'mois-'des ’Vanneaux y fet-c’est alors- le
temps de leur-dépatt de1 cettetfoncréé; comme
des nôtres.1 Pallas l a rencontrée dans une grande
.partie de l’Asie ; Son ni ni la vue dans les maré-
' cages-de /Egypte/enfin d'autres voyageurs l’ ont
trouvée en Chine et dans diverses contrées de la
"iPersé^' { 1 » , ?
^è''«om dfe’% ^ ^ jdm p o !> é 'à -cet oiseau dàns
les langues ffariçaS Sê / anglaise et même en latin
mOderràè i ésÉ‘ tt¥é du ÔrMt que font ses ailèè en
volant. Gè'tyfûît^esèyâSsëz^mblabJe'jlCèîui que
fait le vàii**£if4riP Sgifcé '•pouf ':-Femner ib blé.
D^upres'' lui'tfonneht le nom de PaorPsctudage3
à: causé d:e séiV aigrette et 'dé' la variété de ses fe-
fiers brillans'jJ .enfin on rappelle encore Dix-huitj
d’après' lé'! cri qti’M fait entendre dêujf Ou trois
- forsdé süité; én-pàftàrtti'et par-reprises, dâns'Son
: voly ét rhêfné'pendant la nuir.
4 Quoiqu’o n voté dés* Vanneaux dans toutes les I
•saisdrir/Ori doit ‘néanmoins^ des • regarder cOmme
dès oiséanx dé'jmssàgev Car ils sont en très-petit
nqmbre pendant la mauvaise saison. Ils arrivent
dans noè‘ côntrëes^peu dé jours avant' le printemps
yfcé rrerinëht en bàndes-souvent très-mom-
• - bréüsçs, fréqùerireut les prairies et les lieux frais,
r ët'sè jèttéfit a"u‘ dégel dafts- hes blésydu ils cherchent
tés vers, dont -iFs fb n t 1 eu r principale nourri
tiire, et qu'ils Ifonfe sortit dé'tfertèpar une singulière
Adressé. Pour ÿ pâtveîïir/le Vdrirrècius
' ComiTre'dH^Bûdbn, qtfrrérfcontre tfn dé cès petits
' tâs'de'terre, ou 'boulettes $ù ëhîfpetèts qüê lé ver
a rejetés én‘ sè ■ y^iddu r,de déBàrfaske d’aborddégè-
renieri.fy :èt '^ féd k afetS'téfrrou à deçoüvert , il
frappé1 à coté de là terreide sdii pied , er reste '
5 l’oeif attentif et lë cdrps'immobilèr/cet?e légère •
cotnmdtibri suffit pétri: fàifè Sortît •% ver, qu i, ijj
dès qu iPse montre', “'est en levé d’tffi 8èup de bec.
Lè' sôir-vehu, céf Oïs.eàü'a'ûti'autrb manège j ; il 11
H court dahs'1-herbe V et sentsoùS sés piedsdés vérs
qui sortent à la fraîcheur \ il eft fait ainsi une
ample pâtùre / er? va-ensuite $e laver lé bêc et
pieds dans les petite^ ôiâreS bó dariS léserais,
■ seaux; • ' ■ ' -■: ■ • ■ 2 1 ;m' fà&ë «fi
Ces Vanneaux ont le vo'l-rrës^a.isé ; s?élêvdnc
fort haùr e t se jouent dans les lair$ de divers«
manières ; aucüh-àut'te'ùe caracole et rie voltige
plus lestèmèfit ■; d’tHï- naturelvg»^'rls\sdnt;saôs
cesse èn mpuvemenr/pdsé> Lcerrey ils s’élancent,
bondissent et parcourent le terrain par pe-
titó vols coupés. QuôiquJils;se tieiiriént ^rêsquV
toujours en troupes nombreuses ï ils se séparent
n'éanmoins1 lorsque., les' 'premières- châleurS du
printemps Se font Seritir‘y alors leS mâlès ^e livrent
entr’eux de vifs-COmBars' poürvlè Choix
dune cbmpàgnè ; IVppâriage’faltr, chaque Couple
s’tsOlé!, et iâ'fèmellë'blio^Pdné-petïté butte ou
mottende terre élévée/aü-dé^sUs'oU 'niveau 'dim
terrain humide pour y 'placer S'on nid ;?èlle le
laisse ■ eritièrë(niéri't ji "déÇouvèrr^' et pour 'én former
i’emplacëm'ëùf élfë'^è Céhté'ifté dé faîrê un
pqtît rond dans l’herbe, qui se flétrit Bientôt par
1 incubatidn. 'Sa ponte' e^t Cothpbsée dé xtoîs ôu
quatre Ceufs'd?iiil VéWsotnbtè et‘'è^C‘hetés;de' hoir.
Les - f c f e ^ !lAhe^)è èc suivent leurs
père et mè’re deüx ou trois1 joürs âpTès leUt riais-
saneè tife- sont aibis Cqiiv,errs/d’un duvet ribitâcre
cachë!sous' dé lërigs poils‘blân’d !' "
Le dessus de iâ têcé/ètdu c o rp s le devant du
• cou!j-i'és scapulai^ès et lès Coùvertùres supérieures
dès- ailés'; sbire d’un-1 rrOri* d’ reflêts méralîiques,
changeant éif rbügèvé't^èi/vert-dôié'Sûr fes,;1riie$
et sur la tere, eri vert-doré sur le dos , le erôu-
piqn et les grandes cquverturès fes plüs proches
du corps, en couleur déf cuivre de 'tbsetté sur
quelques-unés dès plumés s'c’âpülai tes f en' vi'olec
sOinbre sur Ibs moyennes cOüVerdures 'êt lës^.plus
pètites ) les quatre premières pennés de l’aile sont
noires et rermirféel 'dê' gris-blanc les' six plus
proches, de la prémiè're téïntejà'rèxrérieür les
dix^sept suivanrés-ivoric du blanc qu’à leur bri-
-gine V' enfin cet te" dernière côùiéur s'éteiad sur lés
dix péribês iriterhiédiairés de la qtfèue jusqu’à la
moitié de leur longûè^^ëp’s'ur pi?e§qué1'ia : totalité
des dèüx-plus'eixrérieutes /dam le resté, toutes
sont noires / î’pbCtpût èsc pajéd’u-ë huppe
composée de cinq ou six p[ 11 mW, délicateselfe-
léés1,' d ûii bèau'nOir, ‘etMoiié les deü’X sripéi^iéures
'■ CquytenFdé^àbtf^'%tvsOht ' bëaucoùp phiH'on-
gdéf; lëS' jôüè^lon't d’ùn-rôussârW-vai'ié aù-des-
sqs dès yèux, de'petites lignes lori'giçüdrhafes' riôi-
'râtres l'au-dessous de l ’bîîF passe uii; trait'.de la
01. OG liî. 1077
! - elle est répandue; en'France., en- Russie, en St-
QRN 1‘ T HC
I mên*e-topî«»r es-quts« ler.tpine à lWéipu* p\e
âeftito 1 cou est endt« i M m i
I 1. cesttj du plumage est d’uu bsau bi.inf. La te-
î mellfti d « couleurs plus fpibLep | Un®-,huppe plus
t , ^ r[e ec lès parties noires mélangées de,g«s.
1 Unit: 'et G/nefin fSy st. liât. n. i . ■ Lathdm, Index,
| ~ tJ^ g àM v eü ç a ) .-B n s so n , Qtnwh. torn. 5.
| 0 ~)A n- '1* Buffody Hist, natur. des Oiseaux,
S i n,, 1411- L’Europe-
L . B â t a i P - R ' M
bétie eS dans", l’Am étique,septentrionale,: dèputs
t la bate-d’Hudson jusqu'à la Louisiane , et peut-
| être au-delà.,Ce lfanneau ne se.-réunit point en
îj troupes nombreuses on le voit le plus souvent
** Le grand Y annuau de Bologne . S- Ef.
Bonoàiensis. V. Eiger, sukùs albidus -,-capiteet
l. coiloj supèriore castanets ; jugule et peetere macu-
\ lis firffigifteis', rectriabus nigris; rostro flavicame,
I àpice •rügron pedibus luteïs. • y ■ ■ ■ -.y -
[ N;oit, blanchâtte en dessous ; tête, ec dessus
| . du eau eouleur !4p -cnaEt° , 1 > S?'8? et. P“ ' ” ?1*
tacitetées de fertügtr.eux ; rectrifes:.notte5> bec
jatm4tre,;à pointe noire^pieds feun^ç-, .... -t .
! O u U h |H | cet oiseau que d’après la Goutte
jatife et |a ëgute qu’en a donnée AldrUvapde^,
i qu’il dic étte de gràndeur nattitelle, et le repte
! s ent e avec uueLaiUe iidet-ieuEai celle du.préce-
! dent p cependant tousses .otnictologisces ledisent t plus grand-, à l’exceptioff*.de-.Buffon. On■ d*it
encoiiê.,remarquer que, d’apc^ cette-figure, il n a
qi les yeux niîe bçc des véritables panneaux, et
ç qu enfin l’auteur italien db que le-bec a laipotnre
I aiguë, ee -qni ne,caractérisé point un.oiseau de ce
! genre. Les Icaliens l’appellent Gïnochidla-. I l a.
I la tête et le dessus du Cou de couleur matron pie
dos, le croupion, lés couvertures-des ailes et de
! ia queue, noirsa, la gorge, le dcvanr dii cou et
là poitrine, blanchâtres èr tachetés de ferrugineux
; les parties postérieures, d’un blancharte
tmifonne ; les, pennes.des ailêsÇét. de la queue,
noires. Linn, et Gmelin , Syst, nat. n. tk Latham ,..
Index., n. } [Tringa bononiensis).Brisson, Or-
' nith, tom. 5-. p. 1 1 o, n. 5. L’ Italie,
L.. E .. P.. R..
Le V anneau Suisse. 9. V. Helvericas. V.- Sabths
niger ; abdo mine albtt ; rectricibus albis , nigro
ftsiiatis ; rostro' pedibüsqné mgris.
Noir en dessous ; abdomen blanc ; tectrices-
de cette couleur et rayées-de noir en travers
bec et pieds noirSi l P li y6,.fîg. 3 et figi 4‘ )
Quoiqu’on^ ait .donné a-cet espece le nom de
Suisse', on en ignore la vraie érytnologle p-acs
uns l’attribuent à la bigarrure -d® son plumage,les-
ancres en ce qù’elle'se trouve en Suisse ; piats ce
n’est pas dans ce seul paF qu’on là.voit-, car
pat-ppuples ou pat familles ççmposées^..depCinq
1 ou six individus.
i , -Commescet. oiseau subit deux mues' pendant:
l’année, et que de ces deux mues .il.en résulte
| deux plumages très-différgns, on en a fait deux
' ^espèces: distinctes *,et une v»si«térdont ;ilî vâ être
1 question ci-après. I.s si.\ -c > Iqd''’
- Le mâfe ai, sous sa-Jivrée.d’été-v îQUt lesdessus
I - du cotps.taché de blanc et de noir; le,front
I blanstif le; samineti.d« '14 tête marqués de .noir ;
! . les joues, le:dqvftot,du; couilja, poitrineuetple
i - ventre deda dernière couleur ;,les.panie.s. posté-
rieures blanclies ; ; les:, pennes des, ailes v rton'Qs ;
celles de la,queue,, 'varléesde raie9 transversaWs
noires ec blanches, maiS:.monis..nd#'^«ui«&'9U1''
lès plus-.extérieures,; le bec et ,lès pjeds noies.
•• Dans tout autre temps-il ressemble à la fémjejfe,
qui est blanche cr rachetée de. brun-noudere sur
; toutes- les parties - supérieuresblancStp et -vatié-
! de brun sut les côtés de la tête et sur-le .devantd-.i
J cou ;; blanche et rayée lpngitudinalemeiitfdeinoir
en dessous. Du reste, elle est pareille au indie.
Le Eanneau-pluvier, pl,. enlatn. de Buffon ,
n . 8-5:4 [THngarisejuatarola},. esc -un individu
| jeune pou- un-adulie-sous son plumage d’hiv.et..
' La t ê t e , le dessus du cott et du corps i sont dlun
gris-btun,.et chaque .plumeest-bordqede blan-
| • châtre ; la gorge.,,' b.la:nshe'l!:le*.dQvan.t du cou ,.
là-poHriiie, le haut du'venKesont, variésdeblanc
et de btanmoirâcre.;, les.,parties, postérieures ,,
blanches'; les pennes primaires,ides ailes dlun
brun sombre,, avec uns, tàcbe blanche auprès, de
lèurtpre, vers les.devix.itiçrs.deijquc longueur ;
les secondaires les.plus,!prOehesCdtr cptps,,.d’un:
gris bruit ;,les pied§,noirâtres.-, ,
Cc-c oiseau, .que l’on a'appelé tamoc Vanneau y
tantôt- Pluviery n o u connu qçe sous ce dernier
j nom dans- les marchés a-u gibierijdl.est vrai qu il
présente une grande,'-.analogie .avec- jl.es .Pluviers
\ ■ dotés dans leur jébne.âge,, qu’ihva'de conipagijie
I c a.véb'ius v-anan'-flafenï-ldipretid pour<lappelant,
ou le ronde ieursbaridês, d après, les chasseurs,
qui-,disent' que cet appelant est plus,grand et a la.
v voi-S- plus-.forte,-, quel les* autres;..ôependaiic ces
: ffanneaux-Pluviers. forment de petites bandes-à
parr,. et on les trouve pendaiat l’hiver:.assez,
communémenr.
Le..Vanticàu varié 1 pl. enl. de Buffori, n. 923,