
os ingerit ; ht è rido discedunt3 ad volandum tantiim
idonei surit.
Corps un peu ovale, peine de couleurs variées.
Tête arrondie, quelquefois huppée.
Bec moins épais que la tête, à bords droits ,
entier, brévicône, pointu; mandibule supérieure
couvrant les bords de l’inférieure, droite,
rarement inclinée a'Sa pointe, à palais creux et
rayée longitudinalement. .
, Narines rondes, ouvertes, Couvertes plus ou
. moins par de, petites plumes dirigées en avant.
Langue épaisse., arrondie, à pointe comprimée
et- bifide.
Cou médiocre.
Rémiges i rc., 2e., 3 e. et 4e. les plus longues
de toutes. .
Cuisses posées hors de l’abdomen ; jambes
totalement emplumées.
Pieds técradactyles ; trois doigts devant y un
derrière 5 les extérieurs réunis à leur base ; pouce
articulé au. bas du tarse , sur le même plan que
les antérieurs, cerclant le juchoir et portant à
terre sur toutes les articulations.
Queue à 1 2 rectrices ; les intermédiaires quelquefois
très-longues.
Les Fringilles se trouvent dans tous les pays,
où ils fréquentent et nichent dans les buissons,
sur les arbres, souvent dans les-habitations rurales.
Leur ponte est de quatre àsix oeufs ; ils se
nourrissent d’insectes, de graines et de baies. La
plupart dés mâles nourrissent la femelle quand
elle couve et* partagent l’incubation Les petits
naissent aveugles, sont appâtés dans le nid, et ne
le quittent qu’en état de voler.
L e P inson proprement d it . i . F . Cdebs.
F. Fertice nuchâque canis ; dorso badïo ; remigibus
utrinquè a Ibis ; tribus primis ïmmacuiatïs ; rectri-
cibus du abus oblique albis • rostro vere et asiate 3
aarulescente 3 apice nigro ; pedibus fuscis.
Fertex et nuque grisâtres'; dos bai; rémiges
blanches de chaque côté ; les trois premières
sans taches-; deux rectrices obliquement blan-
' ches ; bec, au printemps et en été, bleuâtre,
noir à la pointe ; pieds bruns. ( P L 159. fig. 1 .)
On rencontre cette espèce en Europe, depuis
la Suède jusqu’au détroit de Gibraltar, et même
. sur la côte d’Afrique, dans la Barbarie. Une partie
voyage â l’automne ; mais cette partie n’est
composée, dit-on, que de femelles seules, et les
mâles restent pendant l’hiver dans leur pays natal
; ne seroir-ce pas une méprise, en prenant
des mâles pour des femelles ? Nous croyons être
fondé à la relever ; car à cette époque, les deux
sexes portent â peu près les mêmes teintes, et
nous voyons pendant tout l’hiver de.s femelles en
aussi grand nombre que des mâles. Ils forment,
dans cette saison, des bandes très-nombreuses t
qui se joignent avec Les Friquets, les Firdiers,
les Pinsons d’Ardennes et les Bruants, pour
chercher leur nourriture dans les champs et les
vignes, et qui viennent, lorsque la terre est couverte
de neige , devant les granges pour partager
avec les moineaux la nourriture de nos volailles.
Dès les premiers jours du printemps, et même
avanr, chaque couple s’isole, les uns dans nos
jardins, dans nos vergers, les autresdans les bois
taillis, les bosquets. L e ramage du mâle ne manque
pas d’agrément ; il est composé de phrases
plus ou moins longues. Il jette divers cris bien
connus ; celui qu’il fait entendre en automne et
pendant toute la belle saison, est simple et aigu ;
y au printemps, il en jette un autre d’un accent
plaintif, surtout le soir, et le répète plus souvent
dans les temps pluvieux.
La femelle seule travaille à la construction du
nid , et lui donne cette forme élégante et ce tissu
solide qui le fait citer comme un des plus jolis de
notre pays. Elle le pose sur les-arbres et sur les
arbustes les: plus touffus, même dans nos jardins
et nos vergers, sur les arbres fruitiers. Différentes
mousses blanches et vertes, et des petites racines
sont â l'extérieur, recouvertes au milieu d’un
lichen pareil â celui de la branche sur laquelle il est
posé, de manière qu’on passe souvent â côté sans
l’apercevoir ; l’intérieur est garni de laine, de
crin et de plumes liées ensemble avec des toiles
d’araignées. Sa ponte est de.quatre ou cinq oeufs
d’un gris-rougeâtre, semés de taches noirâtres,
plus fréquentes vers-le gros bout.
Le mâle, sous son habit de noce, a le dessus
de la rête et du cou d’un cendré-bleuâtre ; les
côtés de la tête, la gorge et le devant du cou,
rougeâtres ; le dos, couleur de marron ; le croupion
, olivâtre ; la poitrine et les autres parties
inférieures, d’une teinte vineuse ; cette teinte
est plus prononcée sur la poitrine ; une grande
. marque blanche sur les petites couvertures des
ailes, et une.bande transversale pareille survies
grandes ; . leurs pennes sont noires et bordées de
jaunâtre en dehors ; celles de la queue, pareilles,
avec une raie blanche oblique sur le bord extérieur
de ses premières pennes latérales, et une
tache semblable sur le côté interne des plus proches
de celles-ci ; Le bec est couleur de.coçne
pendant la mauvaise saison. La femelle a des
teintes sombres sur la tête et sur le dessus du
^ corps, dont le dessous est d un blanc sale. Les
jeunes lubressemblent. Brissoiiy Ornith. tom. 3.
p. 14 $ . n. $6. Buffon, Hist. nat. des Oiseaux 3
tom. 4. p. 109. pÙtnl. n. 5 4. fig. 1 . VEurope.
L . 6 _E.. P.. R . H
L e P inson d’A r d en n e s . 2. F. Momifringilla. F.
I Capite 3 cervice, dorso gulaque ni gris ; alarum
[ b a si sublits Jlavissimd ; rostro Jlavicante 3 apice
[ nigro; pedibus olivaceo-fuscis.
Tête , dessus du cou, dos et gorge , noirs ;
base des ailes très-jaune en dessous; bec jau-
f nôtre , noir à sa pointe-; pieds brun-olivatres. f (PA M9-Æ- 3-) • * ’ Lottinger a dit de cet oiseau ce que d autres
ont assuré pour le precedent, que les .femelles
voyagent seules et que les mâles restent dans les
Vosges lorraines ; mais cette assertion ne peut
être généralisée à tous les individus, car nous
voyons dans nos provinces au moins autant de
mâles que de femelles. Ils y arrivent en automne,
y passent l’hiver, étendent leur course jusqu’en
^ Provence, et disparoissent dans les premiers
jours du printemps. Ils se tiennent en troupes
plus ou moins nombreuses, se réunissent aux
Pinsons communs et autres petits granivores,
pour chercher leur nourriture dans les champs,
et se retirent le soir dans les bois. Ils ont un cri
qui a du rapport avec celui du chat, et un autre
qu’ils font entendre lorsqu’ils sont â terre; ce
cri approche de celui du Traquet3 mais il nest
pas aussi fort ni aussi prononcé. Le ramage du
mâle est foible et monotone ; c’est un petit
gazouillement qu’on n’entend que de très-près.
Cette espèce ne niche pas, dit-011, en France,
I et il paroît que c’est dans le Luxembourg et dans
les forêts de Notthlande qu’il faut chercher son
nid ; qu’elle pose assez haut sur les sapins les
plus branchus; elle s’occupé de sa construction
vers la fin d’avril, le recouvre en dehors de la
longue mousse de ces arbres, et. en tapisse l’intérieur
avec du crin et des plumes. Sa ponte est
de quatre ou cinq oeufs jaunâtres et tachetés.
Le mâle a le front noir ; le dessus de la tête
et du cou et le haut du dos , variés de gris-jaunâtre
et de noir lustré (la première couleur dis-
. paroît totalement dans les temps des amours, et
alors ces parties sont totalement noires ) ; le croupion
est blanc, ainsi que le bas de la poitrine et
les parties postérieures; le devant du cou et le
haut de la poitrine sont d’un roux clair; les petires
couvertures supérieures des ailes, d’un jaune-
orangé; les moyennes , d’une teinte plus claire ;
les grandes, noires , terminées de blanc , et les
plus proches du corps ont leur extrémité rousse ; -
les pennes sont noires et bordées de blanc-jau-
nâtre, ainsique celles de la queue ; les flancs,
mouchetés de noirsur un fond blanc.
Chez la femelle, la tache des ailes est d’un
orangé pâle, et la couleur jaune plus terne; la
gorge, d’un roux cUir; le sommet de la tête , le
dessus du cou et du dos sont d’un brun-cendré.
Brïsson 3 Ornithol. tom. 3. p. 1 5 5 • n' 37 (F i/ison
de montagne ). Bufifion 3 Hist. nat. des Oiseaux 3
tom. 4 . p. 12 3 . pl. enl. n. 5 4. fig. 2. L Europe.
L . 6 f . E .. P.. R. 1 1 .
L e Pinson de n e ig e . 3. F. Nivalis. F . Nigra3
subtùs nivea ; remigibus secundanis rectricibusque
albis 3 rostro pedibusque nigris.
N o ir ; blanc en dessous; rémiges secondaires
et rectrices blanches; bec et pieds noirs.
Les pays de hautes montagnes, tels que les
Alpes, sont les lieux où cette espèce se plaît,
et elle n’en descend pour se tenir dans les p;aines
que lorsqu’ils sont couverts de neige. On ne
connoît ni ses cris, ni son ramage, ni son nid ,
ni ses oeufs. La tête et le dessus du cou sont
cendrés; le dos, lés scapulaires, le corps et le
croupion, d’un'gris-bnm varié d une nuance plus
claiie; les couvertures des ailes, leurs pennes et
les intermédiaires de la queue., noires ; les rectrices
latérales, blanches et terminées de noir ;
la gorge est de la dernière couleur ; le dessous du
corps, une partie des pennes secondaires et les
couvertures subalair^s sont d’un blanc de- neige ;
les plumes des jambes, cendrées. L a femelle
diffère du mâle en ce qu’elle n’a point de noir d
la gorge et en ce que ses couleurs sont ternes.
Brisson, Ornithol. tom. 3. p. A 6 2. n. 3 9. pl. 15.
fig. 1. Buffon 3 Ilist. natur. des Oiseaux 3 tom. 4.
p. 13 6. VEurope.
L . 7. E .. P.. R. 12 .
L e Pinson brun. 4. F. Flavirostris. F . Fusca ;
pectoûs pennis apice rubro variis; rostro Jla v icante;
pedibus atris.
Brun ; plumes de la poicrine variées de rouge
à la pointe; bec jaunâtre ; pieds noirs.
Pal las a rencontré cette espèce dans le nord-
est de la Sibérie, d’où elle émigre aux approches
de l’h iver, pour se retirer dans les parties sud de
cette contrée, où elle cherche sa nourriture devant
les granges, étant aussi familière que notre
Pinson, Elle est commune dans cette saison aux