
l a 5 a ORNITH
*• dont 1 extrémité est de eette couleur. L a troisième
a trois pieds de longueur; le dessus de
la tête, gris et noir; les joues, grises ; 'la gorge,
la poitrine et les parties postérieures, d’un blanc
un peu roussatre; le devant du cou , noir, avec
une bandelette étroite, longitudinale et blanche
sur le milieu; les plumes des jambes, rayées
transversalement d’un brun foncé, sur un fond
blanc-jaunâtre; le dessous, de la queue, avec
huit bandes transversales, dont quatre noires et
quatre blanches ; les bandes noires du dessus de
la queue sont au nombre de cinq, et plus larges
que celles du dessous ; les bandes blanches, au
nombre de quatre, sont finement pointillées de
noir, et toutes les pennes ont leur extrémité
d un blanc-roussâtre. Brisson , Ornithol. tom. i.
p. 445. 72. 1 3 (l*Aigle huppé du Brésil). Latham 3
Index j n. i ( Falco harpyïa ). Idem, n. 24
(Falco £ ha rus ). Idem 3 Suppl, n. 13b (Falco des--
tructor). 2e edit. du nouv. Diction. d’Hise. natùr,
tom. 14 . p. 2 3 3, L* Amérique méridionale.
L . 42. E .. P.. R. 12 .
* L a H a r p ie c o u ro n n é e du P a r a g u a y .
2. Coron ata. H. Corporefusco 3 c&ruleo misto ,
dilutiore subtus ; occipite permis quatuor elongatis'
çristato ; tectriçibus caud& apice albis ,• remigibus
primants3 rectricibus nigricantibus; caudâ albo
transversïm striàtâ; cêrâ pedibusquejlavis.
Corps d’un brun mélangé de bleu, plus clair
en dessous; huppe occipitale composée de quatre
longues plumes ; couvertures de la queue terminées
de blanc; rémiges primaires et rectri'ces
noirâtres; queue traverséede blanc ; cire et pieds
jaunes.
Les Guaranis, peuplade du Paraguay, appellent
cet oiseau Taquato hobï (Buse bleue), et
M. de AzaraTa décrit sous celui d’Aguilâ coro-
nada.il pousse un sifflement aigu et lamentable
qui se fait entendre de* loin. Le mâle et la femelle
ne s’éloignent guère-l’un de l’autre, et ne
viennent à terre que pour saisir leur proie. Us
se perchent a la cime des plus grands arbres,
dans les campagnes, vers la lisière des bois*
pour y attendre au passage les gros rats ; ils dédaignent
les petits oiseaux, quoique souvent ils
en soient assaillis et qu’ils soient étourdis de
leurs cris. Leur vol est étendu,, mais lent. Pour
chasser , ils se laissent tomber du haut des arbres
ou, plus ordinairement, ils s’élèvent en battant
mollement les ailes, jusqu’à.ce qu’ils soient parvenus
à une grande hauteur, et ils y volent en I '
O LO GIE.
‘ tournoyant, jusqu’à ce qu’ ils aient découvert
une proie ; alors, ils s’abattent presquev perpendiculairement
, les ailes pliées et sans bruit. Il
~ est rare que l’animal sur lequel ils fondent fasse
, aucun mouvement, la frayeur le retient ; mais
s’il s?enfuit, soie au vo l, soit-à la course, les
Aigles le suivent et s’en emparent bientôt avec
la , vitesse qu’ils ont acquise , eh ^’élançant du
haut des airs. Les Inambus des champs, les
Poules et d’autres oiseaux de grande et de
moyenne tailta, les sperços, les apéreas et les
faons sont leurs.victimes ordinaires. Si leur proie
n’est pas trop grosse, ils „remportent sur les
arbres, la déchirent en grands morceaux et la
dévorent avec leurs os et leurs plumes; ils s’abattent
sur les cadavres récens , de même que
les Iribus , qui leur cèdent la place et se tiennent
à-quelque distance, jusqu’à' ce que ces Harpies
soient repues.
Cet oiseau a , presqu’au-dessus de l’occiput,
quatre grandes'plumes, longues de quarante-cinq
lignes, larges de six ét terminées en pointe;^
l’oiseau, les redressé à volonté et elles sont toujours
un peu soulevées. Tout le plumage est d’un
brun mêlé de bleu, plus clair sur les parties inférieures;
les couvertures, de la queue sont terminées
de blanc; les premières pennés des ailes
et celles de la qûeue, noirâtres ; celle-ci a une
bande blanche, large de dix-huit lignes, qui
commence à-deux pouces deson extrémité, avec
un trait de la même couleur, qui tient le milieu
entre la bande et la naissance des pennes ; la
membrane du'bec est d’un jaune vif, et l’iris,
noisette;
Là femelle a la même grandeur et la même
couronne que le mâle-; elle n’en diffère que par
les teintes du plumage; les plumesdé la tête sont
d’un roux clair, avec du brun dans leur milieu;
celles de- la nuque, jusqu’au milieu du cou, sont
blanches à leur naissance et brunes dans le reste,
avec une bordure rousse; de là, jusqu’aux couvertures
de la queue, elles sont brunes, ainsi
que les-couvertures supérieures des-ailes ; le devant
du _cou est comme' marbré de brun-, de
blanc èt de roux clair ; - les' côtés de la tête, la
gorge et tout le dessous du corps sont blancs,
de même que les couvertures supérieures de la
queuè, qui ont en outre une tache brune vers
leur extrémité; la queue est bleuâtre et terminée
par .une-bande brune ter large de deux pouces;
on y remarque quelques petites, taches et des
points rares d’une nuance plus foncéè ; les ailes
sont , variées de brun et de blanchâtre ; leurs
O R N IT H O
couvertures inférieures, blanches, avec quelques j
taches noirâtres vers leur pointe.
Les trois espèces dont il va être question ci- :j
après paroissent plutôt se rapprocher des Harpies
ou des S pièces 3 que de tout autre oiseau de
proie. Nous les plaçons à leur suite en attendant
qu’elles soient mieux connues. De A^ara, Apun-
tamientos para la Hist. nat. de los Pâxarosdel
Paraguay, etc. tom. 1 . p. 56. n. 7. 2 e édit,
du nouv.. Dict. d'Hist. nat. tom. 14. p. 2 3 7. V-A-
mérique méridionale.
L . 28. E .. P.. R . 12 .
L e C a l q U IN est un grand oiseau du Chili,
dont l’abbé Molina donne une très-courte description.
Il lui paroît très-peu différer del’i^-
quauthili de Fernandez et de YUrutaurana du Brésil
3 dont il a été question ci-dessus, page 1250.
Cet oiseau a .environ dix pieds d’envergure; un
panache bleu sur la tête ; les plumes du cou , du
dos et les ailes, d’un noir-bleuâtre ; la poitrine,
blanche et picotée de brun ; les pennes de la
queue, traversées alternativement de brun et de
noir. Sonnini rapprocheie Calquin du précédent.
L ’A i g l e d e s E t a t s (Falco australis, Lath.)
a vingt-cinq pouces de longueur totale, et.la
grosseur de l'Aigle plaintif ? décrit- ci-après ; la
cire, jaune ; le corps, brun; la queue, noire et
bordée de blanc-jaunâtre à son extrémité. Son
cri ressemble tellement à celui de la Poule y
qu’on y est aisément trompé.
L ’A i g l e p l a i n t i f d e l ’A m é r i q u e ( Vul-
turplancus , Lath, Falco plancusy Gmelin). Il a
vingtj-quatre pouces de longueur; le bec, long
de deux pouces, très-crochu et noir; la cire s’étend
presque jusqu’à sa pointe, et les narines sont
situées obliquement vers le haut ; la peau nue
qui entoure l’oeil et le dépasse, s’étend presque
; jusqu’au-dessus de la tête et est de.couleur jaune;
le devant du cou manque presque.de plumes; le
dessus de la tête, la partie supérieure du cou et
les ailes sont bruns ;., le dessus du corps est barré
. de brun et de blanc; la queue est blanche, traversée
par des bandes, dont une d’un pouce le
termine; les premières pennes des ailes sont
. marquées à leur base comme la queue ; les pieds,
jaunes; les ongles, noirs, foiblement crochus et
émoussés'à leur pointe. Cette description est
d’après un individu que l’dfc conserve dans l’es-
prit-de^vin , au Muséumbritannique.
Quoique je^sois certain, dit Latham, que cet
oiseau est un. Vautour> je ne le regarde pas
LO GIE. ' ,1^53
moins comme un individu de l’espèce de mon
plaintive Eagle3 qui est figuré dans le Vjyage de
Cook y pi. 52 du tom. .2 , p. 1 8 4 , et dans les
lllust. de Muller y pl. 17. Celui-ci a vingt-cinq
pouces de longueur totale; la cire et le tour.de
l’oe il, orangés; le sommet de la tête, noir et
couvert de plumes alongées et formant une
huppe; le cou, le dessus du corps , la poitrine et
le haut du ventre, gris, avec un grand nombre
de raies ondulées, transversales et noires ; le bas-
ventre de cette couleur; les couvértures inférieures
de la queue, d’un gris rembruni; les
ailes, brunes, et quelques-unes de leurs couvertures,
blanches et barrées de brun; les quatre
premières pennes, noires, traversées d’une teinte
foncée et blanches à l’intérieur; les pennes de
la queue, de^ .cette couleur, avec un grand
nombre de raies transversales et leur extrémité
noire ; les ongles, de cette teinte, et
les pieds, jaunes.
L,eTLÜA\MJ.(Falco tharusy Lath. ) a été décrit
d’après Molina , qui l’a vu au Chili. Lafêmelle,
dit-il, est plus petite que le mâle, et elle porte
une crête .sur la tête, tandis que celle du mâle
est qrnée d’une huppe. Lorsque.celui-ci pousse
ses cris , d’une voix forte et rauque, il tient sa
tête recourbée sur le croupion, le bec en haut.
L e Tharu n’est pas plus gros qu’un chapon.
Le mâle a la huppe, les ailes et la queue,
noires; le corpsj blanchâtre et taché de noir; le
bec, grisâtre ; les pieds, jaunes et écailleux. Le
plumage de la femelle est gris, et sa crête, noire.
.Ces oiseaux établissent leur aire sur de grands
arbres ; ils la construisent avec des rameaux secs,
disposés en forme de grille carrée, revêtus d’une
couche épaisse de laine, de chanvre et de
plumes. La ponte esc de cinq oeufs blancs, picotés
de brun.
Cette.espèce vit au Chili et dans la province
de P ara , où elle est qonnue sous le nom de Fa-
vatOy qui signifie habitant, parce quelle se plaît
autour des lieux habites. Quoique robuste et
armée de serres puissantes, .elle n’a point de
courage ; elle n’attaque point à force ouverte
et ne sait que surprendre de foibles animaux;
c’est le renard des oiseaux de rapine ; lorsque
sa chasse n’a pas été heureuse , il se jette sur les
cadavrès.
* * * G e n r e .
SPIZAËTE, Sphça'ètus. Falco y Linn. Lath.
Corpus oblongum y variis coloribus pictum.
Caput rotundatum > sape cristatum.