
derrière ; les extérieurs réunis à leur base ; pouce
posé au bas du tarse, sur le même plan que les
antérieurs , cerclant le juchoir et portant à terre
sur toutes les articulations.
Queue a n rectrices.
Les Samalies habitent la Nouvelle-Guinée.
L a S am a l ie ÉMERAUDE, i , P. Apoda. P . Cas-
tanca ; collo subths viridi-aureo ; permis hypo-
chondriis corpore longiorïbus ; rectricibus duabus
interrnediis-longissimis0 setaceis.
De couleur marron ; devant du cou d’un vert-
doré ; plumes des flancs plus longues que le corps j
les deux rectrices intermédiaires très- longues,
sétacées. [P L 142 > fig- 4> sous nom Oiseau
de Paradis émeraude. )
Manuco de waca (oiseau de Dieu) est le nom
que les habitans de Ternate ont imposé à cette
espèce la plus commune et la première connue ;
ils l’appellent aussi Hurong Papouà (oiseau des
Papous) j d’autres le nomment SuffLeou Staffu.
I l est connu à Amboine et à Banda, sous le
nom de Manu Key Arou (oiseau des îles Key et
Arou). I l porte dans ces îles celui de Faunan >
et les Portugais l’appelléiît Passaros del sol.
Cette espèce reste dans les îles d’Arou pendant
la mousson sèche ou de l’ouest, et retourne
à la Nouvelle-Guinée au commencement de la
mousson pluvieuse ou d’est. Elle voyage, dit-
on , en bandes de trente à quarante individus,
sous la conduite d’un autre oiseau qui vole toujours
au-dessus de la troupe. Ce, chef est, selon
Yalentyn , noir et tachete de rouge, et c’est à
lui que lés habitans ont donné le nom de roi. Ils
ne s’en séparent jamais, soit qu’ils volent, soit
qu’ils se reposent ; mais cet attachement pour
leur guide cause quelquefois leur perte, quand il
se pose à.terre , car ils éprouvent beaucoup de
- difficulté a s’élever-, à cause de la forme et de la
.disposition particulière d’une partie dé' leurs
plumes. Ils se perchent sur les grands arbres, particulièrement
sur le waringha à petites feuilles
et à fruits rouges , dont ils se nourrissent.
Selon les Indiens, ils perdent, pendant la
mousson de l’est, leurs longues plumes, leurs
faisceaux et leurs filets, qui, dans l’espace de
quatre mois, sont remplacés par de nouveaux.
L ’étendue, la quantité, la longueur, la souplesse
de ces plumes leur permettent bien de s’élever
fort haut, les aidant à se soutenir dans l’air , à le
fendre avec la légèreté et la vitesse de ['Hirondelle
; ce qui a donné lieu de-les appeler Hirondelles
de Ternate. Mais si.le vent devient contraire,
ces plumes nuisent a la direction du vol ;
alors ils n’évitent le danger qu’en s’élevant perpendiculairement
dans une région d’air plus favorable
, ou ils continuent leur route.
Les plumes du front sont veloutées et d’un
noir changeant en vert foncé ; celles de la tête
et du cou, d’un jaune pâle ; le haut de la gorge
. est couvert d’une plaque verte à reflets métalliques
et dorés ; le reste de cette partie et le devant
du cou sont d’un brun-violet ; la poitrine,
le ventre, le dos, le croupion, les ailes et la
queue, d’un marron foncé ; on remarque sur
chaque côté du corps, au-dessous de l’aile, deux
faisceaux de plumes très nombreuses, très-longues,
décomposées, transparentes, les unesd’un
blanc sale, d’autres jaunes, quelques-unes, notamment
les pins courtes, tachées de rouge et plusieurs
terminées de rouge vineux j elles s’étendent
beaucoup au-delà des pennes de la queue ; les
deux longs filets qui naissent du croupion , dépassent
la queue de plus d’un pied, sont bruns,
duveteux a leur origine , ensuite àbarbes roides,
très-courtes, plus longues à l’extrémité, où ils
forment une palette étroite et alongée. Latham,
Index [Paradis eaap 0 da). B ris son, Ornith.tom. 2.
p. 130 . n. 1 . Bujfon 3 Hist. natur. des Oiseaux ^
tom. 3. pag. 1 5 1 . pi. enl. n. 25 4 (Oiseau de P a radis).
Les îles de l’ Océan indien.
L . 12 4* E.. P.. R . 12.
L a p e t it e S am a l ie . 2. P . Papuana. P. Venise>
collo supra } dorso anteriori pallidè fiavis ; gutture
viridi niteme ; dorso inferioriy alis eaudâque dilate
spadiceis ; tectricibüs. alarum minoribus fiavis >
pedibus fiavescente-albis.
Vertex , dessus du cou et haut du dos, d’un
jaune pâle; gorge, d’un vert brillant ; bas du dos,
ailes et queue, d’une couleur marron claire ; petites
tectrices des ailes jaunes; plumes subalaires
de cette couleur ; pieds d’un blanc-jaunâtre.
Clusius est le premier qui ait parlé de cet
oiseau comme d’une espèce distincte de la précédente;
depuis, Valentyn a confirmé cette assertion
, et cependant des auteurs ont persisté à
donner cet oiseau comme variété. Il est plus petit
que le précédent et ne se trouve qu’aux îles des
Papous, principalement dans celle de Messoval,
y reste pendant.route l’année, et y est connu
sous des noms particuliers; les uns, lui donnent
celui de S ha g ou Shague ; les Indiens de 1 est de
Céram l’appellent Samaleik-caude-terghile ; dans
■ la Nouvelle-Guinée, Ishahké; enfin, à Ternate
et à T id o r , on le. nomme Toffu. Cette espèce a
m
aassi son conducteur, et U diffère de celui de
l'autre ; il est noir et ses ailes sont -pourprées.
Elle se perche et niche sur les -arbres les plus
élevés des montagnes, et c’est là que les Atfhuris
la prennent. Sa nourriture favorite est le fruit
du tsaupeda, quelle perfore avec son bec pour
çn extraire la pulpe. ,. >
Les plumes de la base du bec sont d’un noir
de velours changeant foiblement en v e r t; le
dessus de la tête , les côtés, le dessus du cou, le
haut du dos, d’un jaune pâle ; le haut de la
gorge est couvert d’une plaque d’un vert éclatant;
le reste du dos, les ailes et la queue sont d un
marron clair, tirant au brun-rouge foncé sur le
devant du cou et sur les parties postérieures ; les
.petites couvertures des ailes, d’un jaune brillant ;
1 les deux faisceaux de plumes longues des côtés du
corps , jaunes et d’un tissu très-fin ; les deux longs
brins , bruns, terminés en pointe et sans barbes
- apparentes. Vieillot, Oiseaux dorés , tom. 1 . pl. _
2. des Oiseaux de Paradis. 2e edit du nouv. Dict.
d’ Hist. nat. tom. $o.p. 1 1 3 . Les Grandes-Indes.
L . 10. E .. P.. R . 12 .
L a S am a l ie magn ifique. 3. P.Magnifica. P.
Castaneo-fusca ; capistro nigro ; cervice cirrhatâ,
Jlavà ; collo subths pectoreque viridi-nigris > medio
nitentïbus ; rostro pedibusque fiavis ; remigibus intermediis
Iongissimis , barba brevissimâ.
D ’un brun-rougeâcre; çapistrum noir; plumes
■ du dessus du cou crépues, jaunes ; devant ducou
et poitrine d.’ùn noir-vert, brillant sur le milieu ;
: bec et pieds jaunes; rémiges intermédiaires très-
longues, à. barbes très-courtes. [Pl. î^^.fig. 2.)
Deux faisceaux de plumes sont implantés sur
le cou et le haut du dos de cet oiseau de laNou-
- velle-Guinée ; le premier se compose de plumes
étroites, roussâtres et tachetées de noir à leur
. extrémité ; elles se relèvent sur leur base , mais
moins à mesure qu’elles s’éloignent de la tête ;
celles du second sont plus longues, d’un jaune-
paille plus foncé vers le bas et couchées négligemment
sur le dos ; l’oiseau peut les relever et
en former une espèce de panache , comme celui
que l’on voit sur la partie postérieure du cou du
Faisan doré. Toutes sont coupées carrément à
leur extrémité; deux filets cerclés de couleur
verte, finissant en pointe et longs d’un pied en-
. viron, prennent naissance sur le dessus du croupion
; les plumes qui couvrent en partie les narines
et la base du bec, dessus et dessous, sont
courtes, épaisses et dominent un peu les autres ;
. celles du sommet de la tête et de l’occiput sont
vertes ;, cette couleur et le bleu couvrent les
plumes du milieu de la gorge et d’une partie de la
poitrine ; ces deux tpintes sont distribuées de
manière que les plumes sont bleues dans le
milieu, vertes à la base et à l’extremite, et présentent,
étant.couchées les unes sur les autres,
des lignes transversales ; les côtés er le reste de
la poitrine sont d’un vert-brun; lé ventre esc
d’un bleu-verdâtre ; les grandes couvertures des
ailes sont d’une couleur carmélite brillante ; leurs
pennes, brunes à l’intérieur, jaunes à l’extérieur
et s’étendent jusqu’au bout de la queue, qui esc
brune; le dos et le croupion sont pareils à la
‘ tête. Latham, Index [Paradisea magnifica). Sonnerai)
Voyage3 p. 1 6 3. pl. 9 8 [Oiseau de Paradisy
surnommé le magnifique). Buffonj Hist. nat. des
Oiseaux) pl. enl. n. 6 51. La Nouvelle-Guinée.
L .. E .. P.. R . n .
L a S am a l ie rouge. 4. P. Rubra. P . Cristâgut-
" tureque aurato-viridibus ; corpore supra J la v o ,
subths jusco ; pennis subalaribus rubris.
Huppe et gorge d’un vert-doré ; dessus dil
corps jaune ; dessous brun ; plumes subalaires
rouges.
La base du bec est entourée d’un noir velouté ;
les plumes du sinciput sont plus longues que les
autres et présentent la forme d’une petite huppe
séparée, en deux parties sur son, milieu; ces
plumes, celles.du haut de la gorge et du devant
du cou sont serrées., fermes , veloutées et d’un
vert-rdoré; le sinciput, le dessus du cou , le haut
du dos, le croupion , les côtés de la gorge et de
la poitrine sont jaunes; le bas de celle-ci, le
ventre et la queue, bruns ; cette couleur est plus
claire sur la gorge et plus foncée sur la poitrine ;
les plumes subalaires ont la même conformation
que celles de la petite Samalie > mais elles sont
d’un.rouge v if ; les deux filets, longs de vingt-
deux pouces , lisses, d’un noir brillant, convexes
en dessus, concaves en dessous, un peu aplatis
sur les côtés et terminés en pointe ; ils prennent
naissance au bas du dos, et ont à leur racine des
barbes courtes et très-fortes. Le pays de cet
oiseau n’est pas connu, mais on soupçonne qu’il
se trouve à . la Nouvelle-Guinée. Vieillot, Oiseaux
dorés j tom. z. pl. 3 des Oiseaux de Paradis.
2e édit, du nouv. Diction. d'Hist. natur. tom. 30,
p, 1 14 . Les Grandes-Indes.
L . 9. E .. P.. R. 12 .
Comme la plupart des espèces que contient ce
genre n’ont pas les caractères indiqués pour tous,
Y m y 1