
iog6 O R NI TH
L e C h e v a l i e r g r i v e l e . 6. T. Macularius. T.
Corpôre undique maculato ; s up treillis fas claque
geminâ alarum albis ; rostro basi pedibusque in-
carnatis.
Corps tacheté de toute part 5 sourcils et deux
bandes transversales sur les ailes, blancs ; bec â
sa base et pieds-, incarnats. (P/. 5 9 , fig 1 , sous
le nom de Grive d’eau. )
On assure que ce Chevalier j dont la véritable
patrie esc l’Amérique septentrionale, surtout les
Etats-Unis, se trouve aussi dans le nord de
l’Europe et fait partie de l’ornithologie allemande.
Il se tient au bord des eaux courantes et
vit isolé dans les petits cantons qu’il s’est appropriés
lé long d’un ruisseau ou d’une petite rivière.
Le mâle esc blanc sur les sourcils ; olivâtre et
tacheté de noir sur la tête, le dessus du cou et
le dos; les 'taches sont longitudinales et petites
sur la tête, Un peu moins sur le dos, et transversales
sur les scapulaires et les couvertures supérieures
des ailes ; celles de la queue et le croupion,
d’un olivâtre uniforme ; la gorge et coûtes
les parties postérieures, blanches et parsemées
de taches noires, ou rondes, ou un peu
cordiformes | les rémiges, de la dernière couleur
et d’un blanc sale sur les bords ; les pennes
intermédiaires de la queue, olivâtres, avec une
bande brune transversale à leur extrémité ; les
autres, blanches et rayées de noirâtre. La -femelle
n’en diffère qu’èn c e ‘ qu’elle a moins de
mouchetures, particulièrement sur les parties inférieures.
Lcttham 3 Index ( Tringa macularia).
Edwards, Glêan. p l.-z jj. fig. z \Spottedtringa).
Brisson , Ornith. eom. 5. p. 2.5 5 . n. zo.Bujfon 3
Mise. nat. des Oiseaux_, tom. S. p. 140 ( Grive
d’eau). L’Europe et l ’Amérique boréales■.
L . 6 j E ,. P.. R. 12 .
L e Chevalier g u i g n e t t e . 7. T. Hypoleucus.
T. Corpore cinereo J- lituris nigris , subtus albo ;
rostro cinereo ; pedibus virescente-fuscis.
■ Corps cendré, rayé de noir; dessous blanc;
bec gris; pieds brun-verdâtres. ÇPL- 3 . )
Les grèves et les rivages sablonneux sont-les
lieux que cette espèce fréquente, et qui, comme
le Bécasseau, secoue la queue en marchant. Elle
part de loin, si .quelque objet lui donne de i’in-
. quiétude , et en donne des marques par un cri
. qu’elle jette en volant; on l’entend aussi crier
pendant la nuit, et on la trouve en Europe, en
Sibérie et au Kamtchatka. Elle place son nid
. dans un trou, sur le rivage, et y dépose ordinairement
cinq oeufs, d’un roux-verdâtre , parse-
3 L O G I £.
més de petites taches noirâtres, qui sont réunies
au gros bout.
Le mâle et la femelle se ressembleht ; ils ont
les plumes de la tête et du dessus du cou, brunes
sur leur tige et d’un brun plus clair sur lé reste;
celles des autres parties supérieures, d’un gris-
brunA reflets, avec des lignes transversales et en
zigzags ; les plumes de la gorge, du devant
du cou et de la poitrine, rayées longitudinalement
dé brun sur le milieu et terminées de
blanc; les quatre pennes intermédiaires delà
queue, pareilles au dos, et les autres, bordées
et tachetées de blanc.
Les jeunes diffèrent particulièrement des vieux
en ce qu’ils onc les plumes du dos bordées de
roux et de noirâtre ; les couvertures supérieures
des ailes, plus foncées et terminées de roux.
Brisson, Ornith. tom. 5. pag. x 8 3. n. 28 Buffon}
Hist.natur. des Oiseaux 3 tom .j.p . 54o.pUenl,
n. 8 50 (petite Alouette de mer). L’Europe3 l’Amérique
j là Sibérie.
l . 7 V e ., p.. R. 11.
Le Chevalier aux pieds verts. 8. T. Glotùs.
T. Griseo -fuscus 3 maculis nigricantïbus varias ;
super cïliis 3 dorso infimo corporeque subtus albis ;
rectricibus albis, f as dis fuscis/ rostro fusco-nigro;
pedibus viridibus.
D’uri brun-gris varié détachés noirâtres; sourcils,
bas du dos et dessous du corps, blancs;
rectrices de cette couleur et rayées transversalement
de brun ; bec brun-noir ; pieds verts.
Cet oiseau, que Brisson et Buffon ont donné
pour une Barge, fait bien partie du genre Chevalier
, et il suffit, pour s’en convaincre, dé consulter
les figures publiées par ces auteurs , où
l’on voit qu’il en.a vraiment le bec. Ces figures
le représentent sous son plumage d’hiver; mais
nous croyons que ce n’est point la Barge aboyeu.se
de Buffon, comme le dit M. Temminck, laquelle
est, de même que la grande Barge grise
de Brisson , celle à queue rayée, sous son habit
de l’arrière-saison. Selon M. Bâillon, qui a ob-
, servé cet oiseau dans la nature , il se rapproche
des Barges et s’éloigne des Chevaliers par ses
attitudes, ses moeurs et son cri. Il vit isolément
sur les bords de la mer et des fleuves ; n’est que Je
passage en France. Son nid et ses oeufs lie sont
pas connus.
L’habit d’été de cette espèce est rayé longitudinalement
de noir sur la tête et sur le dessus
du cou; d’un beau blanc, parsemé dé taches
ovales, sur la gorge et les parties postérieures)
jusqu’au
O R N I T H
fusqu’aux c ou v e rtu r e s r i n fé r-iepr e s de-laqueue,
dont la tige est noire; les plumesdu:dp!svÇ?^-sca-
polaire.s son t-de cecte.dernière couleur , bordées de
blanc sur la. première : pame.ee de taches .rouges
surj’autre ;ï.^-gcan4e^^9uyetjture^.éç les. pennes
secondaires des ,aile$ sont ,.d un gris-rougeâtre,
aveçrdes3igqêsjQ9giwdi|iai^' noires sur le,, mi-
lien de.^chaq^ les premières o.nc leurs
bçrd?, blancs ;, les autres ,, des .petits .traits çoi-
râtres;Ips deux pennes intermédiaires, de. la
queue..sopt,.cendrées et traversas par dçs. zigzags
Q LOGIE. i°97
- tqres-des,ailes blanches,, mais elle les a d’un
bruq^jj. ^ ' .... .. . ... )
Après la mue d’automne.,,, le de^s.ps,de }la tete
etvdq.jÇQn. est^dhn ^run sombre vané.4 p blanc
h i ; , , du. çIqs , m
grande^.iapfieSi'fHpi.râtt^ij les, pluqies.tscappl^jres
sont .(Ju mêqie gris pt bordées 4e
gorg^ e^t hlf^qhe,. aiqsi .que Je aeyant. du qou^
et Ja ppitrine ^ zyfiç. une noe
( des \^.mp5,s| m gpK ii
dos et le croupion sont d’un,blanc uniforme; les
couvertures supqrieufes de, la queue, rayeës transversalement
dé brun ; lés petites des ailes,
briipes; et bordées de, blançhjitre^ .l^s moyemiesjs
d’un gris retp.lpxun^;, Jjes, vgfa^ f e
pennes primaires, ,de çeçte^ teipLq^ et les. autres,
d’un gris-brun ; les pennes c^e. la qneue^hlançhes
et rayées transversalement de
d’un. grisrveçdâtref Gmefiri j ,S.y.d.\, rfi- 19 •
Lafiham 3 , indey^ppl^p^glptus Êt^son, f) r -
nfiholf toq}. 5. p.
Éiÿo^y Hist. nat; des OiseauxV .tom. 7 * /; 5 0 3
( Bar se variée) i L’ Ëur.opç>> l’ -fide et l Amérique.
r .... L. 12 . E..- P.. -R. vav y
* Le .Ch e v a l ier a g i l e s BLAi^cjips. 9. T.
Leucopterus% T. Fuscas3 corpore subtils 3 .super-
cïliis- urovygioque. rqfis j^caudâ rufç^ mqcu.lqta ;
Humeris albis ; t^s^t(h .cipereq.^pé'dibus yfirçspen-.
tibus... "fl
Brun ; 4 essqusidu Corps, sourcils et Croupion
roux ;.^qneue tabheiée de rqujt ; .épaules bl^nc^es j
Bec cendré ; p'ieds verdâtrès, .( P L 5.7, fig- 1 ,
sqiis ïenQrri de Vanneau à ailes blanches-}:: '
Lès" liabj tans d’O ta 11 i commissent cet oisèau
sous le nom de Torowé3 é.t ceux de 1 île H Eimo,
soùs celui d!e Tee-tp. Il a la tête, lë dosetles
pennies des ailés d’un brun foncé ;, les sourcils, le
croupion et le dessus du corps, roux ; les petites,
couvertures des^ailes blanches j la queué; rayée
transversalèment:d'e noir et de roux.
Latham décrie deux variétés d’âge ou de sexe,
ou de saison ; Tune n’a point lés petites couver- .
bcuo^ô*iiipï;..l^s.quatcg pennes intermédiaires de
sa queiie sont d’un brun-npir. Chez 1 autre, le
dessus de la tête est de cette couleur , et une
nuance ferrugineuse domine sur tout son plumage;
le bec et les pieds sont jaunâtres. Latham3
general.Synopsis 3 pl. 8 1. Idem 3 Index. Gmelin,
Systinat. n. 3 5 ( Tringa leucoptera). i c édit, du
twuv. Dict, d’Hist.yiat. tom. C. p. 396. La Polynésie.
L . 8. E .. P.. R . n .
* * L e C h e v a l ie r a u st r a l . 10. X Australis.
T. Suprfi. çinereus, fusco maçuîatus 3 subtils rufes-
icpiSÏ; 'çfidQmine.ét uropygio. exalbidis y Caudâ terni-
; ^ gïbusque 6 fisc uns'; rostro peiibusaue nigris.
Çetndré et tacheté de brun en dessus ; àbdo-
mèn^qt croupion I>ianchâtrë^;^qp.eue-,et rémiges
obscures ; becéé pieds noirs'.
' ' fcçtt.q'e^çë tptivé'â Çà^enné', est
dhn çehdreyariéÜqbrù^‘êr'dèfauné.sürje'éôu,
: le dos, les scapulaires, |ef<fqü.verfcuré^'ipp^Heh'res
dès ailes èt'I^'crôupibri ,■^sur lequel on remarque
des^ raies noiiaaës ; les^^p^ihés des'ailè^ et de la
quèu^'sont dé. cette niême teinté,*etlés_côuyèr-
[ u tûtes dè 'cèjttè dernièié \é®téndénc jusqu a son
extrémité ; le sommet dé là téiè est rayé de btun.
Latfiam3 index l n. àfO^^Gmelin3 Syst. hdi. n. 3 9
( Trïngà 'dustratïs )\ édit\ du nouv. D ict. d Bist.l
nat. tom!A. p. 3.967 L’ Amérique méridionale.
L , i i . E.. P.. R . 12 .
| * L e C hévaltër feAkioLÉ. i i . X Variegdhs.
T, $hpraïori&dè g^seu^’fiïk o fiigàèàtilèqüï\fia-
rïiis; uropygio ih meUïd riigricânïé3 laVenbü's àtbo;
'loris râfescéntïbufil'gàta'y. ciïiîp àhierïore pëctore-
I que paXIVdé otbii'I tîigrd 'siridtts ; dorpôrè sub'tsis
! albo ; rostro'suptà nïçfio 3 'subtus cotaeo ; pedibus
fîavesceruXbps.
D ’un gris sale, varié dé bruh et de noirâtre
eii dessus ; croupion nôirârre dans le milieu,
blanc sur les côtés ; ’ loriims foùssârîes ; gorge,
- devant du cou et poifrinè'd’un blànc pâle' rayé de
noir ; corps blanc ' en dessous ; bec 'noir en dessus,
'couleur de corne en dessous ; pieds jaunâtres.
' Oh rencontre ce Chevalier3 que - nous' avons
décrit ’ d’après hâtùfe, dans l’Amérique sept en-
morialVet -u'i îles Antilles II a le dessus de la
' têoe ét Au coù, le dos s les scapâlaires, les cou-
vetïüi'es^libériéüres des "ailés çt leurs pennes'se-
' céridaires variées de brun et de' noirâtre sùr un
fond gris sale, plus pur, pliis clair et rayé trans- •7___ ,