
àag| OR.NITH
ouvert à son entrée, comme celui d’un lapin ,
et profond de deux pieds environ. Nous y
avons trouvé, deux oeufs blancs , presque sphéroïdes.
Elle ne fréquenté point les forêts, se
plaît dans les savanes, et n’est "nullement sauvage
:--si on l’inquiète trop, elle se retire dans
son terrier, dont il est fiés-difficile de la faire
•sortir.
La.seule différence qu’on remarque^ entre le
mâle et la femelle, consiste dans la couleur des
' yeux : la dernière les a d’un jaune pâle et le premier
d’un jaune vif. Ils ont, l’un et l’autre,
une bande blanche et large au-dçssus des yeux ;
- deux cercles sur.la face, l’un blanchâtre, l’autre
gris ; la tête , le dos et le croupion de-cette
têinte, mais variés de points blancs sur la première
partie, et nuancés d’un roussâtre, coupé
par de grandes taches blanches et brunes sur
les ailes, et traversé sur la queue par des bandes ‘
•de ces deux couleurs ; là gorge et toutes les
parties postérieures portent des taches brunes
-sur un fond blanc, tirant au roussâtre sur les
côtés. La Chouette de Saint-Domingue a des rapports
avec celle de cet article ; elle sé trouve
aussi au Paraguay , car c’est le même oiseau
que YUrucuru de de Azara; c’est aussi la Chouette
de Coquimbo. Briss. Ornith. tom...... p. 525.
n. 1 1 . i f édit, du nouv. Dict. d’Hi'st. natur.
tom. 7 . p. 35- VAmérique.
L* 9 -7. E .. P.. R. 1 1 .
* L a C houette tolchiquatli . 6 1. S. Tolr
chiquatli. S . Corpore supra nigro Jlavescente 3
albo fulvoque vario ; subtus albo.
Dessus du corps varié de noir, de jaunâtre,
de blanc et de fauve ; dessous blanc,.
Cette espèce, que l’on dit se troüver dans
la Nouvelle-Espagne, est tellement emplumée,
que bieruque petite de corps, elle paroît aussi
grosse qu’une poule. Son plumage est varié de
n o ir, dé jaunâtre , de blanc et de fauve en
. dessus ; blanc en dessous, ‘et noir sur les couvertures
des ailes ; l’iris ést jaunâtre. Brisson,
Ornithol. tom. 1 . p. 524. n. 10 ( Chouette du
Mexique). Le Mexique.
L .. E .. P.. R . 12 .
* * L a C houette W apacuthu. 62. S. Wapacuthu.
S. Dorso et tectricibus cauda albis y
obscure maculatis ; peçtore et abdomine sordide
albis- y lineis rufesçentibus decussantibus ; rostro
■ nigro 1 pedibus digitisque villosis.
Dos et tectrices de la queue, blancs, tachetés
OLOGII.
d’une teinte obscure; poitrine et abdomen dïm
blanc sale , avec des lignes roussatres et en
• sautoir; bec noir ; pieds et doigts velus.
Le nom-sous lequel on décrit cet oiseau est
celui sous lequel il est connu des naturels de
la baie d’Hudson, èù il habite les bois, y niche
dans des tas de mousse sèche. "Sa ponte eit'de
cinq oeufs blancs. Les jeunes portent, dans'leur
premier âge , un ^plumage blanchâtre ; ce qui
suffit pour les distinguer des petits du Harfangy
q u i, à cette même époque, sont d’un brun
obscur.
Les plumes de la tête sont noires à leur extrémité^
la face, les joues, la gorge, les scapulaires
_ et les couvertures des ailes, blanches; mais celles-ci1
- sont agréablement variées de lignes transversales
et de taches longitudinales d’un rougeâtre sombre
; les rémiges et les tectrices tachetées irrégulièrement
et rayées de noir et de rouge pâle;
le dos et les couverrures de la queue, traversés
d’un grand nombre de lignes roussatres; le bas-
ventre est blanc; Pendant y Arct. Zool. tom. 1.
p. 1 3 1 . n. 1 19 . 2e édit, du riouv. Dict. d3Hist,
. nat. tom. 7. p. 3 5. L'Amérique boréale.
L . 18. E .. P.. R . 12 .
C e. G e n r e .
M U SO PH A G E , Musophaga y Lath.
Caput xiblongum y alils violaceo y c&ruleo,
albo y aliis griseo yarium.
Caput sûbrotundatum y interdum cristatum.
Rostrum basi éubtriangulare y glabrum y y ali-
dum, yersus apicem utrinquè compressum3 suord carinatum
y marguiibus denticulatum y apice deçlive ;
mandibula superior interdàm fronte prolongata.
N ares ovatâ y apepta y basi aut versus medium
rostri sita.
Lingua carnosa y subcrassa y brevis x integra,
Collum médiocre.
Al& remigibus $â. et 6^. omnium longissitnis;
1 2 . brevissimis.
Femora extra abdomen posita ; tibia omnino
plumosA.
Pedes tetradactyli ; digiti très anieriores basi
membranâ connexe; un us posticus, externus vér-
satilis; hallux quemadmodkm anteriores imotarsi
positus y sedilem cingens y humi incumbens.
Caudà elongata y rectncibus i o.
Musophaga habitant in Africa ; fructibus vic‘
citant f ova nidusque ignoti sunt.
Corps oblong, varié de violet, de bleu y de
blanc chez les uns;, de gris, chez les autres.
ORNITH
Tête un peu arrondie , quelquefois huppée.
Bec un peu triangulaire et glabre â sa base,
robuste , comprimé latéralement vers le bout ;
caréné en dessùs, dentelé sur les bords , incliné
à sa pointe ; mandibule supérieure quelquefois
prolongée sur le front.
Narines ovales, ouvertes, situées â la.base ou
vérs le milieu du bec.
Langue charnue, un peu épaisse, courte,
entière.
Coil médiocre.
Première et 2e rémiges les plus courtes de
toutes ; 5 e. et 6e. les plus longues.
Cuisses posées hors de l’abdomen ; jambes
totalement emplumées.
Pieds tétradactyles; trois doigts devant, réunis
à leur base par une membrane; un. derrière,
l’extérieur versatile; pouce articulé au bas du
tarsé § sur le même plan que les anrérieurs ,
cerclant le juchoir et portant à terre sur toute
sa longueur.
Queue alongée, à 1 o rectrices.
Les Musopkages habitent en Afrique ; vivent
de fruits; leurs oeufs et leur nid ne sont pas
connus. .
A. Base de la mandibule supérieure prolongée sur le
front; narines situées vers le milieu du bec.
* Le MusophàGE v iol e t , i . M. Vïolacea. M.
Violacea; strigâ aurium albâ; remigibus ferru-
gineis; rostroJlavo ; pedibus nigricantibus.
Violet ; strie blanche sur les oreilles ; rémiges
ferrugineuses; bec jaune; pieds noirâtres. |
On rencontre cette belle espèce en Afrique,
sur la côte de Guinée et quelquefois au Sénégal ;
elle fréquente-les plaines et les bords des rivières
de la province d’Acra, ou elle se nourrit
principalement des fruits du plantain [Musa pa-
radisiaca et sapientum). La base delà mandibule
supérieure s’avance au-dessus du front et s éleve
sur le sommet de la tête, de manière quelle
cache sa liaison avec le crâne. Cette forme n est
point apparente siir les individus que nous
voyonsdans les collections; il semble qu alors
la mandibule supérieure adhère tellement au
i sommet de la tête, qu’on ne peut s empecher
j ' de croire qu’elle en fait-partie ; sans doute que
; Latharn a vu cette partie du bec caractérisée-,
| comme nous l’avons dit d’abord, car il la faix
| figurer sous cette forme. Cette mandibule est
terminée par un petit crochet et une dentelure
plus grande et plus profonde, dans laquelle
OLOGIE. r295
s’emboîte l’extrémité de l’inférieure ; une peau
nue et rouge , qui s’avance sur le côté de la
mandibule inférieure, de quatre lignes environ,
couvre les lorums y entoure les yeux et s’étend un-
peu au-delà; l’iris est'brun ; les paupières sonc
pourpres ; des plumes courtes et déliées couvrent
là tête et la nuque ; elles sont, ainsi que tout le
plumage, d’un beau violet à reflets pourpres,
mais verts sur les ailes et moins apparens en
dessous du corps ; un bande blanche part desyeux
et passe au-dessus des oreilles; la queue
est cunéiforme et assez longue ; les pieds sont
très-robustes. Latharn , 2e Suppl, du general S y nopsis
y pl. 125. 2e édit, du nouv. Dict. d’Rïst,
nat. tom. n . p . 90. L’Afrique.
L. 18. E.. P.. R. 10.
B. Base de la mandibule supérieure ne dépassant
pas l’ origine du front ; narines situées près, dut
capistrum.
* L e M usopHAGE GÉANT. 2. M. Gigantea. M ,
Cristâ nigrâ ; gulâ juguloque dilutè caruleis ; rec-
tticibus intermediis saturatè caruleis; pectore ventre-
que viridi-flavis ; rostro aurantio; pedibus nigris„
Huppe noire ; gorge et devant du cou d’un
bleu clair; rectrices intermédiaires d’un bleu
foncé , noires à leur pointe;, latérales , noires à
la base et vers le bout, jaunes dans le milieu *
bleues à la pointe ; poitrine et ventre d’un jaune-
vert; bec orangé ; pieds noirs.
Ce bel et rare oiseau d’Afrique, que nous-
avons vu en nature , porte sur la tête une huppe-
assez longue , qui prend naissance, sur le front
et qui esc d’un noir lustré; les plumes de la
base du bec, celles des paupières er'des jambes y
près du genou, sont bleues; cette couleur prend
un ton clair sur la gorge, le cou et les ailes;
elle devient très-foncée sur les pennes intermédiaires
de la queue, dont la pointe est noire ‘r
tes latérales sonc de cette couleur à leur origine-
et vers le bouc, d’un jaune-citron dans le milieu*
et d’un blePfioncé à leur extrémité; toutes sonc
en dessus noirâtres et d’un jaune très-pâle; la
teinte d’un vert-jaune, qui couvre la poitrine etr
le ventre ,. se change en roux sur les parties postérieures;.
les ailes en repos ne dépassent pas
l’origine de la queue, qui esc très-longue er
très-large. Levaillant y Hist. natur. des Guêpiersr
Promcrops y etc. pi. 16. 2e édit, du nouveau Dict,
d’Hist. nat. tom, 1 1 . p. 9 1. L’Afrique.
L. 25. E« ?.. R. 10.