
Dict. d’Hist. natiir. tom. S. pag. 250. VAfrique.
l . 7 . a p .. r . xo. .
L e COUCOU MOROC. 19. C. Melissophanus.
C. Fuscus ; subtils albidus ; remigibus rectrïcibus-
que apice albisj rostro supra fusco , subtus ftaves-
cente. ' f
Brun; blanchâtre en dessous; rémiges et rec-
trices blanches à leur pointe; bec brun en dessus*,
jaunâtre en dessous. [PI. 18 8 , fîg. 9.> sous
le nom de Coucou mangeur de miel. )
Nous avons vu cet oiseau en naturê dans la
collection dç M. de Savigny, qui en a publié la
figure dans les Oiseaux de £ Egypte et de la Syrie ÿ
il ressemble tellement au Bee cuckow ou Moroc,
décrit et figuré dans l’appendice du Voyage de
Bruce’, que nous ne doutons nullement quel’un
et l’autre soient de la même espèce. Cependant
il en seroit autrement s i , comme le dit ce voyageur,
son hee cuckow n’avoit que trois doigts;
mais c’est de sa part une méprise, et Latham en
L it une autre en ne lui donnant que sept pouces
de longueur, mesure qu’il paroît avoir prise sur
la figure publiée par Bruce, mais qui le réduit
de moitié.
Ce Coucou poursuit -les abeilles autant par
vengeance ou par plaisir, que pour sa pâture,
car il en couvre souvent la terre, et les tue sans
les manger ; ce passe-temps dure toute la journée;
il fait beaucoup de bruit avec son bec en les
écrasant. On l’appelle Moroc ou Maroc, nom
que l’on croit venir de mur (miel ).
On remarque dans le plumage quelques différences
entre l’individu de Bruce et c.elui de
M. de Savigny , ce.qui nous^ paroît provenir
d’un âge plus ou moins avancé chez l’un que
çhez l’autre.
Le Moroc de Bruce aies formes et la grosseur
de notre Coucou j la langue très-flexible, très-
pointue, et susceptible de sortir du bec jusqu’à
la moitié; les sourcils et la prunelle, noirs; l’iris
d’un rouge-brun; le devant du cou, jaune; cette
couleur paroît plus foncée sut les côtés que dans
le milieu, dont le fond est blanc, et s’étend jusque
sur le bord d r l ’aile'; la gorge et le ventre,
et les parties postérieures, sont d’un blanc sale ;,
la queue et les couvertures des ailes ont leur
extrémité blanche; mais cette couleur est plus
claire sur les ailes, et prend plus d’étendue à
mesure que les plumes ont plus de longueur ; la
queue est composée de douze plumes, dont les
plus longues sont dans le milieu, toutes placées
très-près les unes des autres, de manière que la
queue paroît avoir partout la même longueur; les
cuisses sont couvertes de plumes blanches ; |çs
jambes et les pieds son: noirs ; les o n g le s ,^
et crochus.
Le Moroc de M. Savigny a quatorze ponces
six lignes de longueur, dont la queue en tient
sept et demie; la tête et la nuque sont poirâcres;
le dessus du corps et des ailes est brun, avec des
mouchetures blanches à l’extrémité de quelques
plumes; cetce.couleur termine aussi l’aile bâtarde
et toutes les pennes alaires,, dont les primaires
sont rousses à l’extérieur, et les secondaires,
pareilles au.dos; les pennes de la queue, d’une
nuance plus sombre et terminées de même; les
latérales, un peu plus courtes que les intermédiaires
; la gorge et toutes les parties postérieures
sont d’un blanc foiblement lavé de
jaune. Bruce, Voyag. Appendbè, pl. Latham,
Index, Suppl. [Cucülus Abyssinicus ). 1 * édit, du
nouv. Diction. d'Hist. natur. tom. 8. p : 230,
VAbyssinie.
L . 14 E .. P.. R ..
* L e Coucou p e r l é . 20. C. Perlatus. C. Suprà
fuscus et maculatus ; subtùs rufus ; rostro corneo.
Brun et tacheté en dessus; bec couleur de
corne.
Le plumage de cèt oiseau présente des rapports
avec celui du Coucou brun piqueté de roux,
mais toutes ses proportions et dimensions sont
plus petites. Il est roux en dessous, avec quel*
~ ques taches brunes longitudinales; brun en dessus
, avec des mouchetures, lesquelles sont
oblongyes sur le sommet de la tète, rondes sur
• la nuque et le manteau; la queue est tachetée
de'brun et de gris-blanchâtre. 2e édit, du nouy.
Dict. d’Hist. natur. tom. 8. p. 232.
L . 12 . E .. P.. R . 10.
* Le p e t i t Coucou des Indes. 2 1 . C. Sonneratii.
C. Nigro fasciatus , suprà rufo-fuscus ; sub.-{
tus albus ; rectricibus nigro maculatis ; rostro peai-
busqué /lavis.
Fascié de noir; dessus, brun-roux; dessous
blanc; rearices tachetées de noir; bec et pieds
jaunes.
La tête et le dessus du, corps de ce Coucou>
que Sonnerat à observé dans l’Inde, sont d’un,
rouge-brun, rayé transversalement de noir; h
queue est pareille, avec quelques taches noires
et irrégulières le long de la tige des plumes; le
dessous du cou et du corps, blanc et rayé transversalement
de noir; l’iris est jaune, et la taille
ORNI TH' i335
de l’oiseau, moins épaisse et plus alongée que
celle de notre Merle noir. Sonnerat, Voyage.
i c édit, du nouveau Dict. d’Hist. nat. tom. 8.
pag. 232. Les Grandes-Indes.
L .. E.. P.. R. io.
L e p e t i t C o u c o u a t ê t e g r i s e e t
VENTRE JAUNE. 22. C. Flavus. C. Testaceus;
subtùs Jlaves cens ; vertice gulâque dilute griseis ;
caudâ cuneiformi, nigrà, albo lineatâ ; rostro
pedibusque flavescentibus.
Testacé ; j.aunâtre en dessous; vertex et gorge
d’un gris clair; queue cunéiforme, noire, avec des
lignes blanches ; bec et pieds jaunâtres.
C ’est au même naturaliste voyageur que l’on
doit laconnoissancë de ce Coucou, qu’il a trouvé
à f’île de Pahay, .et dont le dessus de la tête et
de la gorge sont d’un gris clair ; lb dessus.du cou,
le dos et les ailes, de couleur de terre d’ombre.;
le ventre, les jambes et les couvertures inférieures
de la queue, d’un jaune pâle teinté
de roux ; la queue noire, rayée de blanc et
étagée. Bujfon, Hist. natur. des Ois. tom. 6.
p. 382. pl. enl. n. 8 14 [petit Coucou de l’ île de
Panay).
L .. E .. P.. R . 10.
L e C oUCOU POOPO AROWRO. 2 3. C. Lucidus.
C. Suprà virïdis; subtùs albus, utrinquè viridi-
aureo lunulatus ; remigibus caudâque fuscis ; rostro
pedibusque carulescentibus. -
Vert en dessus, blanc en dessous, avec des
lunules d’un vert-doré sur les côtés; rémiges et
queue brunes ; bec et pieds bleuâtres. ( Pl. 2 19 ,
fig. 1 , sous le nom de Coucou brillant.}
Le nom conservé à ce Coucou est celui que
lui ont imposé les naturels de la Nouvelle-Zélande.
L ’iris est couleur de noisette; le dessus de
la tête et du corps est à reflets dorés très-bril-
îans; le dessous, blanc et moucheté transversalement
de brun et d’or; les couvertures inférieures
de la queue sont blanches ; ses pennes et
celles des'ailes, d’un brun obscur ; la queue est
courte, et excède de très-peu les ailes pliées.
Latham, General Synopsis, t o m. i . part. 2.
pag. 3 28. n. 24. pl. 23. 2e édit. du.nouv. Diction.
d'Hist. nat. tom. 8.p. 233. La Nouvelle-Zelande.
L . 6 ~. E .. P.. R. i l .
* L e C o u c o u a q u e u e e n é v e n t a i l . 24. C.
Flabelliformis. C. Corpore supia nigro, subtus
flqvo ^rectricibus lateralibus intùs nigro alboque
>L0 GIE.
fasciacis ; caudâ cuneiformi ; rostro nigro ; pedibus
/lavis. .
Dessus du corps noir; dessous jaune; rec-
:rices latérales rayées transversalement de noir et
de blanc en dedans; queue cunéiforme; bec
noir; pieds jaunes.
Cé Coucou de la Nouvelle-Holtande porte une
queue remarquable par sa largeur, sa longueur
et sa beauté. La tête , le cou, les parties supérieures
du corps et ‘ les ailes sont d’un noir
foncé ; cette couleur forme un croissant sur la
poitrine,dont les côtés, ainsi que la gorge et les
joués, sont ferrugineux; le milieu de la poitrine
et le ventre sont d’un jaune d’ocre pâle; la queue
esc très-étagé'e ; ses pennes sonc noires, à l’exception
des deux intermédiaires, qui ont sur
leur côté intérieur des raies transversales noires
et blanches. Latham , 2e Suppl, au general S y -
■ nopsis, pl. 1 2 6s 2° édit, du nouv. Dict. d’Hist.
nat. tom. 8. p. 233. L ’Australasie.
L . 9. E .. P.. R. 12.
* L e C oucou roussatre. 25. C.Rufulus. C.
Suprà fusco rufoque varius ; gulâ pectoreque rufis ,
albido punctatis; rostro nigro ; pedibus griseis.
Varié de brun et de roux en dessus; gorge,
et poitrine rousses et piquetées de blanchâtre ;
bec noir ; pieds gris.
Nous devons à M. Bâillon la connoissance de
- ce Coucou de la Nouvelle-Hollande, qu’il conserve
dans sa collection. Toutes les parties supérieures
sont variées de brun et de rOussâtre ; la
gorge et la poitrine , de la dernière-teinte et pi-
~ quetées de blanchâtre ; le ventre est de deux gris,
l’un foncé et l’autre'presque blanc; les rémiges
sonc cendrées, ainsi que les rectrices ; mais, cette
couleur ~tire au-noirâtre sur les dernières, et leur
bord incline au roussatre ; la queue est arrondie.
2e édit, du nouv. Dict. d’ Hist. nat. tom. 8.
p. 234. VAustralasie.
L . 8. E.. P.. R. 10.
* L e C o u c o u r o u x e t brun. 16. C. Pyrrho-
phanus. C. Capite cairulescente-cinereq ^ corpore
suprà fusco, subtùs rufo ; rostro nigricante; pedibus
incarnatis.
Tète d’un cendré bleuâtre; dessus du corps
brun; dessous roux; bec noirâtre; pieds couleur
de chair.
On voit au Muséum d’histoire naturelle ce
Coucou de la Nouvelle-Hollande, dont toutes les
parties inférieures sont rousses; la tête est d’un
cendré: bleuâtre ; le manteau, les ailes et la queue